Plongeon dans l’univers parallèle du réalisateur américain.
Le 3 mars dernier, Wes Anderson s’arrêtait à la Cinémathèque Française pour une “leçon de cinéma” organisée par Arte. L’occasion pour Frédéric Bonnaud et Nicolas Saada de le questionner sur son identité visuelle, son parcours, ses influences, et sa cinéphilie limite obsessionnelle.
Le réalisateur américain, parisien d’adoption, décortique sa démarche dans la fabrication des ses plus grands films, parmi lesquels on compte La famille Tenenbaum, La vie aquatique, À bord du Darjeeling Limited ou encore son dernier né, en 2014, The Grand Budapest Hotel.
Reconnu par ses pairs comme l’une des figures incontournables du cinéma d’auteur américain des années 2000, Wes Anderson, son costume en tweed et son humilité légendaire racontent en une heure les dessous de ses films, scènes, démarches artistiques. À commencer par l’influence du cinéma européen et de la littérature sur Rushmore (1998), “college movie” qui mettait en scène sa clique d’acteurs fétiches : Jason Schwartzman, Bill Murray, Luke Wilson en tête.
Anderson aborde également la question de la direction d’acteur, qui varie en fonction de chacun. “Jeff Goldblum, par exemple, vous cuisine pour savoir exactement ce que vous attendez de lui.”
Jeff Goldblum dans The Grand Budapest Hotel (2014)
“Mais quelqu’un comme Gene Hackman préférerait que vous ne lui parliez pas du tout.”
Gene Hackman et Ben Stiller dans La famille Tenenbaum (2001)
À dévorer, donc, une heure de discussion cinématographique avec Wes Anderson, pour explorer l’univers coloré, barré, touchant et satirique du réalisateur.
Visuels : (c) DR