« À titre personnel, c’est la sortie dont je suis le plus fier depuis la création du label en 2013 ! »
En 2013, Pierre-Alexandre Busson (connu sous son nom de Yuksek), Rémois proche de la clique Brodinski (il avait créé avec lui le projet The Krays), Alb, The Shoes, et DJ et producteur émérite (deux albums étaient déjà sortis, et une panoplie d’EP), fondait le label Partyfine, une maison de disques dont l’ambition pouvait se résumer dans son titre : provoquer l’extase des sens, à plusieurs, et si possible, avec élégance.
Depuis six ans, Partyfine a ainsi, outre les sorties de Yuksek lui-même (son dernier album Nous Horizon, par exemple, en 2017), fait paraître les disques de Crayon, Black Yaya, Get A Room!, Weekend Affair ou encore Jean Tonique. Via le label également, quelques compilations, dont Partyfine, Vol. 4, Danse dans le noir, sortie ces derniers jours. L’objectif de cette nouvelle compile, sur laquelle on retrouve Yuksek lui-même, Plaisir de France, Uncle O, Maestro ou encore You Man, et qui s’avère donc être la première sortie de 2019 pour le label ? Yuksek :
« Les compilations sont généralement un regard sur le passé d’un label, d’un artiste ou d’une scène. La nôtre est tout l’inverse. Treize morceaux inédits sur les quinze que rassemble cette quatrième compilation de Partyfine. De nouveaux projets signés, des sorties d’album… Danse dans le noir préfigure une année riche pour le label et un tournant musicale vers une musique un peu plus sombre, toujours fortement influencée par le disco mais un disco déviant, un « dark disco » pour reprendre Ivan Smagghe. Moins « pop » et plus extatique, à titre personnel c’est la sortie dont je suis le plus fier depuis la création du label en 2013 ! »
Bonne année à lui, et à vous donc aussi, qui pouvez vous enfiler dans les tympans 1h15 de disco tordue, bizarre, dangereuse et fortement jubilatoire. C’est ici.
Visuel (c) Partyfine