Un documentaire de Thomas Lallier sur France Ô
Une mâchoire d’acier qui dévore un pan de façade d’immeuble recouverte d’une fresque El Seed.
Une cave magnifiée avec son bric à brac recouvert de peinture blanche, éclairée par une lumière noire où le minotaure au fond du labyrinthe attends le curieux, une proposition de ready-made version 21éme siècle.
Chouf et ses « calligraphitis » , Nilco et son personnage oublié à la caisse d’un bricorama quand il était petit.
Comment, à partir d’un papier peint ou d’un dessin d’enfant sur la vitre d’une chambre, un artiste crée un univers sur les restes d’une vie familiale.
13 heures d’attente pour accéder au site, le succès dépasse les espérances.
C’est ainsi que Thomas Lallier nous donne à voir des images d’une force inouïe dans son documentaire sur une des plus belles aventures du street art.
L’histoire commence avec un immeuble voué à la destruction dans le 13 ème arrondissement et investit par la fine fleur du street art emmenée par Mehdi Bencheikh de la galerie Itinérrance, chaque artiste s’exprimera dans l’un des 36 appartements sur les neufs étages. La fin est annoncée : l’immeuble sera détruit.
« L’art est partout, tout est art » Thomas Lallier comme les street artistes nous offrent un spectacle à ne pas rater mardi 24 juin sur France Ô dés 22h 45.