Le leader s’excuse après deux semaines de G-Dragon à fond.
Il n’en fallait pas plus pour que le despotique Kim Jong-Un ne présente des excuses à l’armée Sud-Coréenne. Durant les deux semaines passées, des murs d’enceintes ont craché de la K-Pop à la frontière entre le nord et le sud de la Corée. Et ça a marché.
La tension commençait à se faire crûment ressentir sur la zone démilitarisée (DMZ), puisque la Corée su Nord s’est dernièrement essayée à lancer des mines terrestres sur l’armée du Sud, mutilant ainsi deux militaires. Et comme dirait l’autre : action, réaction.
La politique originale empruntée par la Corée du Sud a donc consisté – dans l’intention de réprimer la propagande de Pyongyang – à diffuser de la K Pop à la frontière, en guise de soft power à millier de décibels, et plus exactement l’oeuvre du leader du groupe Big Bang alias G-Dragon à 11 points stratégiques en boucle et en continu.
Au menu, la Playlist contenait Bang Bang Bang de Big Bang ainsi que Genie de Girls’ Generation et Heart de IU.
La Corée du Nord aurait répondu à l’affront en musique, mais le volume des enceintes du pays aurait été trop bas pour que les habitants puissent identifier l’air choisi.
Après avoir infusé dans le monde de la mode comme dans celui de la musique, la K-Pop semble se diffuser durablement comme arme politique. En effet, ce n’est pas la première fois que les politiques Sud-Coréens utilisent cette arme lourde pour faire fléchir le nord. En 2010, c’était Huh signé la bande de filles de 4 minutes qui avait flotté dans les airs.
Au grand désarroi des fans, le son a été coupé en gage de bonne volonté consécutivement aux excuses présentées par la Corée du Nord. En souvenir de ces deux semaines de concert, vous vous écouterez bien un petit Bang Bang Bang pour la route !