La nouvelle vague Tunisienne débarque le 23 décembre dans les salles obscures
La Tunisie sous Benali quand on vient d’avoir le bac et qu’on fait partie d’un groupe de rock engagé, c’est l’histoire que nous raconte Leyla Bouzid dans son film « à peine j’ouvre les yeux ». Pour ceux qui ont la mémoire courte, pour ceux qui sont tentés par la nostalgie de l’ancien régime, ce film a le mérite de remettre en place certaines idées du genre « c’était mieux avant. »
Les rapports mère-fille et la musique structurent le film , les comédiens sont avant tout des musiciens , un parti-pris de la réalisatrice qui donne une fraicheur et une douceur au propos avec tout de même une inquiétude qui plane tout le long du film.
La musique est au centre de l’histoire, entre « mezoued » (genre traditionnel) et rock élaborée spécialement avec Khyam Allami du groupe Alif et Ghassam Amami. La sortie de l’album est prévue pour la fin de l’année. Saluons l’intensité poétique du slam qui vaut tant de soucis à Farah (Baya Medhaffar) et la justesse de jeu de la chanteuse dans la vie Ghalia Benali (Hayet).
Le cinéma de Leyla Bouzid donne décidemment espoir en l’avenir