Le 11 janvier, le pape François a inscrit dans le droit catholique la possibilité pour les femmes de lire l’Évangile et d’assister le prêtre pendant la messe. Mais ces fonctions étaient en réalité déjà exécutées par les femmes depuis plusieurs années.
Alors, quelle place pour les femmes dans les institutions les plus conservatrices ?
Eitanite Partouche a rencontré une figure du féminisme catholique, Hélène Pichon, qui a postulé en juillet dernier, de manière symbolique, à des fonctions qui lui sont interdites dans le corps de l’Eglise. Elle revient sur ce qui a déclenché son féminisme et sur ce qu’en pensent les religieux. Elle s’alarme : si l’on ne fait rien, le catholicisme court à sa perte… Si le pape s’oppose toujours au fait que les femmes puissent devenir prêtre ou diacre, il veut ouvrir la discussion sur la possible nomination des femmes à d’autres fonctions. Pour rappel, une commission en 2016, sur la question, avait été infructueuse.
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