Je vous annonçais pas plus tard qu’hier, que ce matin nous avions rendez-vous à Barcelone pour nous intéresser au concert test imaginé par le festival Primavera, en décembre dernier. Un concert test à plus d’un titre, puisque tout le public, soit grosso-modo 500 personnes masquées comme ils se doivent, avait été testées avant et après. Un concert test qui avaient donné des idées au milieu musical français en état de manque, manque de sons et manque de concerts !
Tout allait très bien, j’avais bossé le sujet, étudié les résultats, analyser les courbes, pointé les inflexions, examiner les pics et surtout digérer les conclusions. J’étais au top sauf que pendant la nuit, pendant que j’étais avachi devant ma télé, je me suis fait subrepticement braquer le sujet, et vous ne devinerez pas j’en suis sûr, par qui ?
Par Paul Sernine, alias Luis Perenna, alias Arsène Lupin.
Oui, par Arsène Lupin.
Par le personnage imaginé il y plus d’un siècle par Maurice Leblanc.
Par le plus grand des voleurs.
Par ce gentleman cambrioleur qui s’empare de vos valeurs comme le chantait Jacques Dutronc… ou plutôt par un de ses disciples, Assane Diop, incarné par l’Intouchable Omar Sy.
Je me suis enfilé les 5 épisodes d’un coup. J’ai plongé dans ce Paris d’aujourd’hui, dans ce monde actuel où il est autant question de classe, de domination, de racisme, que d’enfant de divorcé, d’amour qui rime avec toujours et de savoir-vivre un tantinet désuet mais si appréciable.
J’ai tout vu de cette saison 1 qui se termine où tout devrait commencer, ce qui est plutôt prometteur pour la saison 2.
Vous l’avez probablement vu aussi, puisque la série a fait un carton ici comme à l’étranger, inutile donc que je vous en dise plus.
Quant à l’expérimentaion barcelonaise qui devrait finir par arriver dans l’hexagone, à Paris et à Marseille me souffle-t-on à l’oreille, il se dit qu’il faut encore attendre quelques jours avant de pouvoir en dire plus. Suspens, Suspens !