Aujourd’hui dans l’anniversaire du jour, on fête les un ans de « Circles » de Mac Miller.
Tous les jours dans Alpha Beta Nova (lundi au vendredi, 9h-13h), Sophie Marchand célèbre un anniversaire, d’une personne, d’un disque ou d’un événement.
Ce weekend on célèbre les un an de l’album Circles de Mac Miller, un album fou de douceur, et de mélancolie aussi puisque c’était le dernier album de Mac Miller, deuxième album posthume et peut-être un de ses plus réussis.
Un album plein de douceur et de mélancolie, composé avec Jon Brion
Mac Miller, on l’appelait aussi Larry Lovestein ou Larry Fisherman, notamment. Et c’était quelques-uns de ses pseudos avec lesquels il explorait d’autres mondes que le rap où il excellait pourtant.
Alors, quand sort Circles, on n’est pas vraiment surpris de découvrir que Mac Miller adore chanter, reprendre des classiques de la folk, et veut tendre vers quelque chose de doux. On a l’impression de l’entendre lui, dans toutes ses nuances et ses complexités aussi, lui qui était un grand fan de John Lennon et la puissance dépouillée qu’une certaine pop peut se permettre.
Cet album Circles, s’il sonne si bien c’est aussi parce qu’il a été travaillé à quatre mains, celles de Mac Miller donc et celles de Jon Brion, un compositeur, réalisateur de disques, qui a pris soin de respecter scrupuleusement les intentions de Mac Miller.
Et le résultat est, pour toutes ces raisons, ultra touchant. Parce qu’on y entend l’ambition autant que la vulnérabilité, qu’on comprend qu’être un rappeur à succès c’est entrer dans une case dont il est difficile de sortir. Et puis que simplement, peu importe le succès, le talent, l’envie, on souffre profondément.
Voici « Good News » qui vous fera peut-être entendre toutes ces nuances.
Visuel © Pochette de Circles, de Mac Miller.