En 1991, l’album Paris ailleurs est un immense triomphe qui propulse Etienne Daho dans le rythme effréné d’une tournée internationale à travers 14 pays. Cinq ans plus tard, le chanteur est installé à Londres, dans une Angleterre qui voit l’émergence du trip-hop (Portishead, Massive Attack) et de la nouvelle scène rock de Manchester (The Stone Roses, Happy Mondays). Là-bas, il se lance dans la composition d’Eden, son sixième album, et fait appel à son comparse Arnold Turboust, producteur de Pop Satori, l’album de « Tombé pour la France » et « 4000 années d’horreur ». D’autres invités prestigieux se joignent au projet : l’ingénieur du son britannique David Whitaker, qui a déjà travaillé avec Marianne Faithfull, Serge Gainsbourg, The Rolling Stones ou Jimmy Page (rien que ça), son amie de longue date Elli Medeiros du groupe Elli & Jacno, le groupe de jazz vocal The Swingle Singers et même Astrud Gilberto, la célèbre chanteuse brésilienne de bossa nova.
En 1996, lorsque l’album sort dans les bacs, le succès est mitigé. La couleur très électro, parfois drum and bass, est déroutante pour une partie de son public. Mais le temps fait bien les choses, et Eden devient un incontournable de la discographie d’Etienne Daho. A tel point qu’en octobre de cette année, l’album est réédité dans un coffret comprenant des démos, des lives remixés ainsi qu’une version remastérisée. L’occasion pour Daho de retrouver son public sur scène, avec une série de 20 concerts à travers la France. Samedi 23 novembre, il se produira sur la scène de l’Auditorium de Lyon, accompagné des musiciens de l’Orchestre national de Lyon.
Si voir l’un des patrons de la pop française dans l’ambiance feutrée de l’Auditorium de Lyon est une idée qui vous enchante, sachez que Nova Lyon propose 5*2 places. Pour jouer, il suffit de commenter ce post sur la page Facebook de Nova Lyon, ici.