C’est au Musée Zadkine qu’on vous emmène pour célébrer les 130 ans de l’artiste éponyme. Un anniversaire, un russe, de l’art. Éventail des bonnes raisons pour y pointer son nez.
Célèbre artiste mort à la fin du XXe siècle, Ossip Zadkine vivait d’une grande passion pour le dessin et la peinture. C’est en allant chez son oncle qui construisait des bateaux qu’il s’intéresse au bois. Il s’est d’ailleurs improvisé sculpteur plus tard à Londres. Après deux ans aux Beaux-Arts, il rencontre Picasso, Apollinaire, Matisse et bien d’autres génies. Il expose ensuite à Berlin, se marie en France, achète une Maison à Quercy, séjourne et expose aux Etats-Unis, Japon, Canada… En bref, retenons les mots clés : voyage, artiste, talent.
Après sa mort, deux musées lui sont consacrés en France. Un dans le Lot, et l’autre à Paris, dans son ancien atelier. Voilà ce dont il est question : dans L’instinct de la Matière sont exposées plusieurs œuvres, dont certaines prêtées par Le Fauve du Musée de Grenoble ainsi qu’une série d’œuvres graphiques du musée d’Art moderne de la Ville de Paris.
L’Instinct de la Matière. Mais d’où vient un titre d’exposition aussi explicitement implicite ? Zadkine a travaillé sur plusieurs supports ; la gouache, l’encre lorsqu’il peignait, le bois et la roche lorsqu’il sculptait, l’artiste aime concocter des œuvres en vivant avec la fluidité de leur mouvement. « Du dialogue avec la matière nait le geste de l’homme » disait-il à Pierre Cabane.
Retenez la date, du 28 septembre 2018 au 10 février 2019, vous avez le temps de vous organiser, n’hésitez pas ! Nova vous offre des places : gagnez-les avec le mot de passe de la page Nova Aime.
article écrit par Basma Otmani
visuel : Musée Zadkine ©