En cette rentrée, prenez part à l’œuvre engagée du photographe israélien Ron Amir, Quelque part dans le désert, actuellement exposée au Musée d’Art Moderne de Paris, précédemment au Musée d’Israël en 2016. L’exposition haute en couleurs et en émotions raconte l’expérience humaine et sociale du photographe qui a suivi un groupe de réfugiés soudanais et érythréens, séjournant dans un camp, à Holot, depuis 2013, en plein milieu du désert de Néguev.
Le passage de Ron Amir dans ce lieu atypique est à la fois politique et social. Politique car il résonne fortement avec l’actualité, social car il témoigne des conditions de survie dans lesquelles ces hommes tentent de vivre au quotidien. Ils s’adaptent au désert a priori hostile et fabriquent des pièces à vivre en plein air aménagées avec pierres, bouts de bois, toiles ou autres matériaux trouvés sur place. Dans une vidéo, un réfugié nous présente l’arbre qui sert de lieu pour petit-déjeuner et débriefer de la nuit que chacun vient de passer.
À travers 27 photographies et 5 vidéos, on voit qu’une véritable collaboration s’est mise en place lors de séances photos parfois insolites. Les migrants impatients consultent leurs téléphones portables alors que le photographe travaille avec un appareil grande exposition : la confrontation de la modernité avec le monde traditionnel.
En résumé : un vrai choc ! De quoi s’immerger dans l’actualité la plus chaude du moment.
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Quelque part dans le désert, Ron Amir, au Musée d’Art Moderne du 14 septembre au 2 décembre 2018. Le MAM est en travaux : on entre donc côté seine au 12-14 avenue de New York, 75116 Paris. Du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00. Nocturne le jeudi jusqu’à 22h00.
article écrit par Diane Deroquancourt