Aujourd’hui dans La Potion, un marin breton, un explorateur passionné par les musiques de transe : Guillaume Chartin !
Tous les jours dans Nova Lova, Jeanne Lacaille vous propose une chronique sur les musiques rituelles, les rythmes issus des musiques de guérison (traditionnelles ou repassées à la moulinette des musiques actuelles), des plantes ou bien des savoirs hérités racontés par des invité.e.s un peu sorcier.e.s de passage à Nova. Un podcast réalisé par Tristan Guérin.
OJÛN, c’est le chamane dans la langue des Yakoutes et c’est le nom du projet voyageur du compositeur breton Guillaume Chartin. Avec une démarche semblable celle de Thylacine qui composait un disque à bord du Transsibérien en 2015, celle de Chassol en Martinique pour son album Big Sun ou celle encore de Molécule, qui passait plusieurs mois au Groënland pour donner vie à – 22.7°C, Guillaume Chartin est retourné sur les traces de son enfance sur l’île de la Réunion pour composer Bat Karé, un EP conçu comme un carnet de route où se côtoient transe maloya et paysages sonores très léchés.
Le truc de Guillaume Chartin, c’est les romans d’aventures et surtout la transe, les transes, qu’elles viennent du Japon, de Mongolie, d’Inde, d’Arménie ou bien de Port-Louis en Bretagne où il vit aujourd’hui… ça tombe bien, c’est un peu mon dada aussi, alors magie magie, Guillaume Chartin est avec nous dans La Potion aujourd’hui ! Un épisode qui convoque le Serpent Cosmique de Jérémy Narby, les ethnomusicologues Alan Lomax et Simha Arom, Danyèl Waro et le Grand Bleu.
Crédit © Elisabeth Collot