Relâche est de retour !
Ce festival gratuit à 99% et qui dure tout l’été est l’une des causes majeures (avec le classement au Patrimoine Mondial de l’Unesco, bien sûr) de l’affolante attractivité de Bordeaux.
Comment, en effet, ne pas craquer devant une aussi affriolante succession de concerts en plein air en mode garage, soul, rock’n’roll et cumbia chtarbée ?
Vous voulez quelques noms ? C’est par exemple le merveilleux King Kahn & The Shrines qui sera la vedette de la soirée d’ouverture suivi, entre autres, de Shirley Davis & The Silverbacks, des Make Over, d’Abdul & The Gang, des Mystery Lights, d’Endless Boogie et même des Liminanas (l’un des rares concerts payants) et là je ne vous cite que la programmation allant jusqu’à fin juillet ( ne vous inquiétez pas, nous y reviendrons d’ici là).
Tout ça disséminé aux quatre coins de Bordeaux, de la place Saint-Michel à la nouvellement réhabilitée et mythique Salle des Fêtes du Grand Parc, le tout entrecoupé d’interludes soyeux : « les Siestes Soul« , à déguster étendu sur les pelouses des parcs et jardins publics ainsi que de quelques sessions « Dancing in The Street » ambiancées par des DJ aussi cuivrés que funkys.
Mais, on ne le rappellera jamais assez, si Relâche est, en seulement huit éditions, devenu un évènement incontournable des étés bordelais, ce n’est pas par miracle ou par l’octroi de subventions publiques pharaoniques (10% seulement du budget). Pour réunir les 90% restants, ce sont les spectateurs qui sont à la manoeuvre en faisant marcher le bar, en devenant membres d’Allez les Filles, la légendaire association à l’origine de la manifestation ou en soutenant la cause via un financement participatif mis en place ICI.
En ce sens, on peut donc qualifier Relâche de véritable manifestation certes festive, mais surtout citoyenne… Alors, puisque ce festival est à vous, ne boudez pas votre plaisir, venez danser et inventer sur le terrain une politique culturelle de la ville qui vous ressemble.
Festival Relâche, tout l’été, partout à Bordeaux. Toute la programmation ICI.