On a souvent l’occasion de découvrir Barcelone au cinéma, que ce soit entre les mains d’Almodovar, de Klapish ou encore de Woody Allen, et l’on en découvre alors les multiples facettes festive, rassembleuse, destructive, sa vie nocturne et ses frasques amoureuses. On a l’impression, à raison, qu’un microcosme en son sein anime ceux qui y vivent, que c’est une ville à l’image de ses habitants.
C’est en tout cas ce qu’a voulu dépeindre Marc Ferrer dans Puta y amada, comédie traitant d’un passage souvent réfractaire vers l’indéfinissable âge adulte.
« Malgré le fait qu’elle soit en couple, Zaida fait la connaissance de Lucie, une femme fatale qui tente de la séduire. Son amie Julia, elle aussi en couple, fait la rencontre du projectionniste du cinéma dans lequel elle a vu un film de Godard qui l’obsède, et tombe amoureuse de lui. Leur ami à toutes les deux, Marcos, est un réalisateur en pleine crise créative et sentimentale, qui ne cesse de rompre et de se réconcilier avec Adria, compositeur de musique pop. Les trois vont s’embarquer dans une série de relations superficielles qui les feront évoluer de l’égoïsme le plus basique (…) à la nécessité de la compagnie de l’être aimé ».
Une seule séance pour nous français, parisienne de surcroit, ce dimanche 15 avril au Saint-André des Arts, à midi pile, en VO. On vous offre quelques paires de places : jouez avec le mot de passe donné sur la page Nova Aime.
Puta y amada, de Marc Ferrer | Paris || dimanche 15 avril à midi || environ une heure || au cinéma Saint-André des Arts, rue Saint-André des Arts || le film sur Allôciné
avec Júlia Betrian, Zaida Carmona, Marc Ferrer