Amis agenais, à genoux !
Non, j’rigole, mais cette nouvelle édition du Salon, concoctée par la rédaction bordelaise de Nova, vaudrait bien — sinon une génuflexion — au moins un hochement de tête ravi assorti d’un chouette pouce en l’air.
Vous connaissez le principe : une soirée, soyons fous, avec DJ sets aux petits oignons mitonnés par le staff de l’antenne, buffet gourmand offert par les producteurs locaux, scopitones, super 8 et vidéos tout droit sortis de l’underground le plus kitsch et bien-sûr un ou une invité·e chargé·e de vous charmer les oreilles.
Et pour le coup, vous pouvez d’ores et déjà commencer à faire la queue pour Forever Pavot.
Car, qui voudrait se priver du répertoire de ce gamin qui renoue insolemment avec la classe ultime de la scène française des 70’s (celle qui ne passait pas à la télé) ainsi, quelque part, avec l’ambiance des B.O. des films de boules italiens de la même époque ?
Pur produit du génie surréaliste charentais, le môme avait déjà fait fort avec la complicité des allumés du Confort Moderne en réalisant, après Rhapsode, un baroque ouvrage à base d’instruments improbables dégottés 100% sur le Bon Coin. Pour son nouvel album, Born Bad lui a fait une proposition qu’il ne pouvait pas refuser : « Viens chez nous et fais comme tu le sens« .
Ça donne La pantoufle, délicieuse succession de saynètes élégamment lysergiques, dignes d’un film de Tati mis en musique par Gainsbourg, période Tête de Chou ou Melody. Léger sans être futile, raffiné sans être chiant, appétissant comme une marmite de soupe au corbeau et sexy comme un concours de cagoles en T-shirt mouillé. La classe totale en mode benèze. Oui, j’ai l’air de déconner comme ça, mais La Pantoufle a tout d’un futur classique du répertoire tricolore.
Alors, zou ! Pas d’excuses, on vous attend tous le 17 mars dès 19h00 au Florida !
Eh, si vous voulez en être le mot de passe se trouve dans le salon de la page Nova Aime. Jouez juste ici :