La marque a déposé un brevet de contrôle automatique des paroles de chansons.
La mainmise progressive d’Apple sur la musique commence de plus en plus à faire grincer des dents, après le rachat de Beats et le lancement de la radio associée, la marque à la pomme développe toujours davantage son média de marketing musical de masse. La radio, pourtant en ligne, proposait déjà du contenu « nettoyé » des injures et autres Fuck qui choqueraient le puritain moyen. Mais pour son service de streaming Apple Music, censé concurrencer Spotify et Deezer, et qu’Apple destine à toute la famille, la marque semble vouloir aller plus loin.
Un brevet a été déposé intitulé « Management, remplacement et suppression des paroles explicites pendant la lecture d’un morceau ». La technologie est capable de scanner du contenu et de le comparer à une liste de mots « interdits » et serait capable de les remplacer par des bips, du silence ou des mots moins vulgaires ou bien encoore pourrait faire passer la mélodie au premier plan en effaçant le mot par là même.
Si cette motion ne s’appliquera pas à la musique qui est achetée, l’autre problème est que le scan pourrait aussi être associé aux livres audios,ne transformant donc pas que des paroles de chansons mais aussi des œuvres littéraires.
Il n’y a pour le moment aucune assurance que ce brevet soit appliqué au service de streaming d’Apple car les entreprises déposent des brevets en permanence et souvent davantage pour empêcher la concurrence de s’octroyer des idées qui ne seront peut être jamais appliquées. Et il se pourrait aussi que ce évolution technologique ne soit qu’une option de streaming, comme un filtre parental par exemple.
Mais il est tout de même important de noter que c’est désormais Apple qui est propriétaire de cette technologie de censure audio…