Aujourd’hui dans La Potion, un musicien ardent et sage en même temps : Bachar Mar-Khalifé !
Tous les jours dans Nova Lova, Jeanne Lacaille vous propose une chronique sur les musiques rituelles, les rythmes issus des musiques de guérison (traditionnelles ou repassées à la moulinette des musiques actuelles), des plantes ou bien des savoirs hérités racontés par des invité.e.s un peu sorcier.e.s de passage à Nova. Un podcast réalisé par Tristan Guérin.
Bachar Mar-Khalifé a six ans lorsqu’il quitte le Liban avec sa famille, un exil à Paris qui marque son œuvre autant que sa poétique depuis ses débuts en 2010. Issu d’une famille de musicien.ne.s réputé.e.s, Bachar Mar-Khalifé hérite de son père, Marcel Khalifé, légende du oud et de la chanson au Liban, autant que de sa mère Yolla Khalifé, chanteuse et poétesse elle aussi. S’il tourne d’abord avec la formation de son papa, Bachar Mar-Khalifé prend aussi le temps de se trouver et de toucher à tout, de l’Orchestre National de France au jazz, tout en se passionnant pour l’électronique qu’il découvre aux côtés de Carl Craig notamment.
Au fil des années, le Franco-Libanais a réussi à canaliser son feu intérieur, et à s’affranchir de sa formation académique pour définir petit à petit son propre vocabulaire musical, complexe et envoûtant, préférant largement l’émotion pure aux étiquettes. Cinq ans après l’incontournable Ya Balad (Balcoon Records), Bachar Mar-Khalifé faisait son retour à l’automne dernier avec un 5e album intitulé ON/OFF (Balcoon Records). Balades vibrantes, piano hypnotique, lyrisme oriental et montées en puissance électroniques, le multi-instrumentiste reste fidèle à ce qui fait sa signature. Alors, à l’occasion de son passage dans Chambre Noire, l’émission de live de Radio Nova présentée tous les mercredis soirs par Reza Pounewatchy, Bachar Mar-Khalifé a fait un petit crochet par La Potion… Pour La Potion, Bachar Mar-Khalifé revient sur les rituels hérités de sa famille, sur son rapport à la magie très intense depuis sa plus tendre enfance, nous présente les esprits qui l’ont accompagné pendant la composition d’ON/OFF et nous balade parmi ses rythmes thérapeutiques favoris, de l’Irak à la Mauritanie.