Ce matin, j’irai droit au but selon la devise qui accompagne l’équipe marseillaise depuis la fin du siècle dernier avant même qu’elle ne s’appelle l’Olympique de Marseille.
C’est le oaï. Un oaï XXL, même… Le genre de oaï que même en cauchemar, tu as du mal à imaginer. Alors que les supporters et autres amateurs de ballon rond ne peuvent plus se rendre au stade pour cause de Covid, les droits télé de la ligue 1 ne trouvent pas preneur après le fiasco financier du diffuseur espagnol Mediapro qui avait fait main basse sur les droits de retransmissions du football hexagonal ! Personne n’en veut, pas même l’acheteur historique Canal +. Quant aux autres acquéreurs potentiels, les Amazon, et autres Eurosports, ils proposent des prix dérisoires, inacceptables aux yeux et au porte-monnaie de la Ligue de football professionnel qui gère l’appel d’offres. Pas de retransmissions, donc pas de droits-télé payés au club, donc pas de flouze, pas de grisbi, pas de monnaie pour payer les stars du ballon qui de fait, vont aller pousser la baballe sous d’autres couleurs dans d’autres championnats pour peu que l’herbe y soit plus verte ailleurs.
Il faut savoir que ces droits représentent pratiquement 50% du budget d’un club, ce qui a de quoi provoquer quelques entorses à la calculette et aux chéquiers des investisseurs qui ont cru se refaire la cerise, ou du moins une notoriété en investissant dans un club. Ajoutez à cela, des crises de foi locale, comme ce qui s’est passé le week-end dernier à la Commanderie, le centre d’entrainement de l’équipe marseillaise et vous comprendrez que mon aoï en début de papier n’avait rien d’exagérer, que je ne vous le faisais pas à la marseillaise, façon grandiloquente. D’ailleurs
Armel, Sarah-Lou, pouvez-vous m’indiquez, me confirmez sur quelle chaine se jouera, le classico dimanche ? Et oui c’est déjà le retour d’OM-PSG et pas sûr que je vous en parle lundi !