Aujourd’hui dans La Potion, un explorateur de la créolité : David Walters !
Tous les jours dans Nova Lova, Jeanne Lacaille vous propose une chronique sur les musiques rituelles, les rythmes issus des musiques de guérison (traditionnelles ou repassées à la moulinette des musiques actuelles), des plantes ou bien des savoirs hérités racontés par des invité.e.s un peu sorcier.e.s de passage à Nova.Un podcast réalisé par Tristan Guérin.
« Agis dans ton lieu, pense avec le monde » disait le poète et philosophe martiniquais Edouard Glissant : et bien chez David Walters, la musique est un passeport et le monde un terrain de jeu ! L’année dernière, David Walters nous a fait voir du pays avec Soley Kreyol, un 3e album qui célèbre ses racines antillaises, sa famille et quelques jolies langues du rythme d’Haïti à Trinidad… C’est sûr, il nous aura bien secoué le bas de reins ! Aujourd’hui, David est de retour avec Nocturne, un disque vraiment magnifique, conçu comme le yang du précédent en fait. Onze titres en clair-obscur, une méditation introspective, mélancolique et toujours créole bien sûr, puisque David Walters a invité trois maîtres à l’accompagner : Vincent Ségal au violoncelle, Ballaké Sissoko à la kora, et le guadeloupéen Roger Raspail aux percussions.
Une Potion qui nous emmènera dans une cérémonie vaudou à Brooklyn, un pow-wow amérindien au Nouveau-Mexique, à l’écoute de la kora en transe de Ballaké Sissoko et dans la discothèque de David Walters, à la recherche de ses musiques sorcières… Spoiler : on y trouve Lhasa de Sela.