Et forcément, c’est tordu.
Aphex Twin est le genre de type à dédier ses disques à ses instruments de musique. Et en l’occurence, à son synthétiseur analogique (« Cheetah », comme le nom du félin) et à son séquenceur (« Cirklon », comme le nom de rien d’autre). Un grand romantique donc, qui rend hommage à ses alliés à boulons qui lui permettent d’édifier, depuis le début des années 90, cette IDM tordue, cérébrale et maligne (dans le sens « diabolique ») dont la discographie est aujourd’hui gonflée par un nouvel élément, le très ambiant Cheetahs (à ne certainement pas confondre avec le groupe de shoegaze-garage du même nom), un EP dont on avait vu il y a quelques jours le single (ou du moins, le morceau balancé avant les autres…) « CIRKLON3 [ Колхозная mix ] » illustré par un clip adolescent et DIY (réalisé par Ryan Wyer, un grosse irlandais de 12 piges…), 17 ans après la sortie de son dernier clip en date, celui, méga culte, de « Windowlicker ».
Le disque de l’Irlandais, qui intervient deux ans après la petite éruption médiatique engendrée par la sortie de son album Syro et qui sort évidemment sur le fondamental Warp, et s’écoute partout où il habituellement possible d’écouter les nouvelles sorties digitales et physiques.