Le « Migrations Feathers » d’Hervé Salters habillé par clip aérien.
Après celui de « Whisper to Me », à l’intérieur duquel un homme était poursuivi par son double identique, et celui d’« Angle Boogie », qui adoptait pas de danses similaires à ceux qu’adopte, en live, Hervé Salters, General Elektriks sort le clip de « Migrations Feathers », lui aussi issu de To Be A Stranger, cet album qui, justement et comme son nom l’indique parfaitement, évoque cette difficulté d’être résident permanent dans un monde où le mouvement tend à devenir la normalité ordinaire. Mondialisation et délocalisation identitaire.
L’impression d’être un étranger partout où il se déplace : c’est aussi qu’Hervé Salters, natif de France, a rejoint Berlin au cours des derniers mois après avoir habité longtemps aux États-Unis. Pas facile, ainsi, de s’identifer à une terre fixe. Comme cet aigle royal, en fait, qui vole longuement dans ce clip réalisé par Christian Volckman, et qui parcourt tant de pays qu’il termine dans les étoiles, et plus exactement sur la Lune, aux côtés d’autres rapaces de la même espèce que lui. Qui se ressemble s’assemble. Et vole ensemble.
General Elektriks, en pleine tournée, est notamment à l’affiche du Zik Zac Festival, d’où l’on émet ce soir. Le morceau « Migrations Feathers », lui, est toujours en playlist sur Nova.