Je compte vous parler de l’absurdité de la vie. 1, 2, 3, 4… Absurde…
Pas plus tard que la semaine dernière, le 19 mars pour être précis, notre Ministre de la Culture, Roselyne Bachelot se félicitait sur son compte Twitter, en ces termes : « J’ai remis aujourd’hui les insignes de commandeur de la Légion d’Honneur à Michel Sardou. Artiste aux multiples facettes, auteur, compositeur, interprète, mais aussi comédien de talent, il fait rayonner notre culture. Merci pour ces si nombreux moments de bonheur et d’émotion. » Fin de citation. Heureusement que sur Twitter les messages sont limités en nombre de caractères, sinon la prose de notre ministre dégoulinerait encore. Notre monde est absurde, réellement absurde. Car si Michel Sardou a été élevé au grade de commandeur, c’est qu’il a été par le passé, nommé chevalier, puis officier.
Je ne peux donc pas blâmer notre seule Sinistre de la Multure, et me dois d’agglomérer ses pairs qui l’ont précédée. Au lendemain de la manifestation, on apprenait que Roselyne, permettez-moi de l’appeler Roselyne même si on n’a pas gardé Michel ensemble, Roselyne donc était positive à la Covid. Celui qu’on n’appellera plus jamais France, et pour cause son prénom étant Michel et Michel n’ayant pas à ce que je sache, cherché à changer de sexe, Michel est cas contact de la Ministre. Tous deux ont partagé l’accolade. Le chanteur apparaissant même démasqué sous les dorures du ministère sur la photo de remise d’insigne des mains de Roselyne. Imaginez un instant qu’elle ait refilé la maladie par amour de ses chansonnettes à l’illustre roucouleur. Imaginez qu’il ne puisse plus chanter suite à ça, qu’une agueusie d’un nouveau genre, lui fasse perdre le goût des ritournelles. Qui encore osera dire qu’elle ne sert à rien. Bien sûr, elle pourrait s’occuper de la réouverture des lieux de culture. Mais si ce mot avait encore un sens à l’Élysée et à Matignon, le Premier des Ministres n’aurait pas proposé Roselyne à ce poste, et au cas où il le fit quand même notre Président n’aurait pas validé la chose. Que cela ne nous empêche pas de nous retrouver demain.