Ce matin est sous le signe des bonnes vibes de Kali Uchis, puisqu’on fête l’anniversaire de son premier album qui a marqué l’entrée fracassante de cette musicienne dans l’histoire de la musique.
Même si certains puristes l’avaient déjà remarquée sur différents projets. Kali Uchis est née en Virginie, mais adolescente elle a déménagé avec sa famille en Colombie dont ses parents sont originaires et elle a toujours grandi entre les deux cultures. Entre son amour pour le jazz, la funk, le r&b américain et son goût pour le milieu punk colombien, dont elle a hérité d’un esprit assez libre et frondeur. C’est ce qu’on adore chez elle c’est sa versatilité. Elle a failli être réalisatrice, elle faisait des mixtapes en passant des heures sur le design des pochettes faites à la main, elle a aussi vécu des moments trash, à la rue, elle a habité dans sa voiture quelque temps. Et elle est ultra talentueuse. Tout ce qu’elle touche, elle le sublime.
C’est pour ça que ses débuts, elle les a faits au côté de Snoop Dogg, Gorillaz, de Tyler the Creator, de Kaytranada, de BadBadNotGood qui avait flairé le talent et que donc quand sort son premier album, c’est une grande claque.
Magnifique disque de r&b mais qui touche aussi à la funk, d’ailleurs l’immense Bootsy Collins bassiste mythique y collabore, à la néo-soul, il y a des touches de reggaeton, de pop. C’est un disque super riche qui s’appelle Isolation parce que Kali Uchis a essayé de le composer en s’émancipant de ses influences et des tendances.
Elle y a mis son cœur, son histoire personnelle, son autoportrait que je trouve très badass. Et c’est pour ça que cet album est si réussi, si spécial et qu’il a donné une nouvelle impulsion à la pop, et à la figure même de la popstar.
Fêtons le sacre de Kali Uchis en écoutant le morceau « After the Storm », avec Tyler et Bootsy.
Visuel © Pochette « Isolation » de Kali Uchis