Un début ou une fin ?
Nous avions avions déjà évoqué les travaux sur l’intelligence artificielle menés par Google.
Le programme, intitulé Google Brain, pousse ses recherches et vient de franchir un point charnière dans l’histoire des IA…
Deux ordinateurs sont en effet parvenus à échanger des données avec un cryptage qui est devenu indéchiffrable pour l’homme. Ces recherches s’appellent le Deep Learning et consistent à étudier la manière dont des ordinateurs peuvent évoluer de manière autonome grâce à des algorithmes. Les deux IA qui ont communiqué se nomment Alice et Bob, tandis qu’une tierce IA, Eve, avait elle pour but d’intercepter ces échanges.
Ce qu’il se passe ensuite est assez flippant, en effet, alors qu’à aucun moment un algorithme spécifique n’avait été mis en place, les chercheurs n’ont pu que constater que les deux premières IA ont sécurisé leurs communications en les chiffrant avec un code de leur propre conception. Eve a pu intercepter quelques-unes des communications mais la plupart d’entre elles sont restées indéchiffrables.
Un pas de plus vers la théorie que l’on appelle La singularité technologique (ou simplement la singularité), concept selon lequel, à partir d’un moment précis (cette expérience?) de son évolution technologique, la civilisation humaine finira par faire l’expérience d’une croissance technologique d’un tout autre ordre et dont l’enjeu principal sera l’intelligence artificielle. Pour ces théories d’anticipation, le progrès ne serait plus l’œuvre que d’intelligences artificielles, ou « supra-intelligences », qui ne cesseraient des progresser. Ces changement seraient si importants que l’individu humain d’avant la singularité ne pourrait ni les les concevoir, ni les comprendre ni les anticiper. Dès lors, le risque évident serait la perte de pouvoir humain, politique, sur la destinée humaine.
Enfin, au sein de cette réflexion, Les transhumanistes pensent que les biotechnologies et autres nano-technologies permettront la création d’une nouvelle forme d’Humanité, hybride. La transplantation des identités humaines dans des superordinateurs, ou l’association d’IA à l’entité humaine, bouleverseraient à la fois les domaines culturels, créatifs et décisionnels.
Comme ces initiatives sont aujourd’hui menés par des multi-nationales, voilà de quoi rassurer le chaland. Certains chercheurs ont créé un « club » destiné à regrouper les avancées dans ce domaine et réfléchir aux risques potentiels de leurs découvertes. Ce club, nommé Partnership, regroupe cinq acteurs majeurs du web puisqu’il s’agit curieusement de représentants d’Amazon, Google, Facebook, IBM et Microsoft. Ouf ?
Pour aborder le sujet en profondeur, vous pouvez vous référer à l’article scientifique à retrouver par ici.