A l’occasion de la sortie de son nouvel album « Djourou », le grand griot malien raconte quatre décennies de carrière musicale, de collaborations et de musique mandingue dont il incarne la 51ème génération de sa lignée !
Mathieu Girod vous partage sa rencontre avec le célèbre virtuose de la kora, Ballaké Sissoko.
Fils de Djelimady Sissoko, directeur adjoint de l’Ensemble Instrumental du Mali, Ballaké va écouter jouer son père durant de nombreuses heures. Un jour, ce dernier lui confie les clefs de sa chambre où reposait sa kora, afin qu’il reprenne le flambeau. Il intègre l’ensemble instrumental national et prend la place de son père après son décès. Il se forme en parallèle auprès de son oncle Sidiki Diabaté, père de Toumani. Héritier d’une tradition séculaire, Ballake Sissoko va entremêler les cordes de sa kora avec d’autres genres musicaux. Il en suivra des collaborations avec de nombreux artistes tels que le pianiste italien Ludovico Einaudi ou le contrebassiste Vincent Ségal, en passant par son projet 3MA au côté du joueur de valiha malgache Rajery et du joueur du oudiste marocain Driss El Maloumi. Son nouvel album sorti sur le label No Format synthétise les nombreuses expériences de Ballaké Sissoko.
Djourou signifie la corde, celle qui le relie aux autres, celle également qui lui a permis de perpétuer la tradition tout en l’amenant dans de nouvelles directions. Il en découle un de ses albums les plus aboutis où le kora fola invite au gré des morceaux de ce disque ses différents compagnons de route.
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