Chaque jour, Nova met un coup de projecteur sur une nouveauté. Aujourd’hui : « Mama Don’t Let Me » de Kolinga.
Kolinga, ça veut dire « aimer » en lingala. Et c’est l’amour qui emplit la musique de Rébecca M’Boungou. Sous ce nom qui rend hommage à ses origines congolaises, la musicienne livre son coeur et ses racines. C’est une rencontre avec le guitariste jazz Arnaud Estor qui scelle les débuts de Kolinga. Leur premier album Earthquake abordait en 2017 « les tremblements de terre qui surgissent dans l’existence », entre séquençage électroniques et rythmes d’Afrique occidentale. Un disque apprécié par Gaël Faye, qui invitait l’année suivante le duo sur une version très remarquée de son titre « Kongo », au thème évidemment cher à Rébecca.
Ce sont aujourd’hui six musiciens qui composent Kolinga. Laissant de côté l’électronique, le groupe se tourne aujourd’hui vers des arrangements plus organiques sur un deuxième album: Legacy, à paraître cette année. Un disque porté par les héritages culturels, familiaux et musicaux de sa chanteuse, qui ouvre ses horizons vers les influences d’ailleurs: aux rythmes traditionnels congolais s’ajoutent des sonorités pop, folk et même ska. A l’instar d’un premier extrait, dévoilé aujourd’hui même: « Mama Don’t Let Me »: un morceau écrit par Rébecca M’Boungou pour sa maman, celle qui lui a donné sa force et sa tendresse. Un hommage qui tombe à pic pour la fête des mères, chaud comme des bras maternels et léger comme l’été qui arrive.