Si ça ne va pas fort, chantez : la science dit que ça aide.
Chanter, même sous sa douche, écrit lemonde.fr, active l’audition, la motricité, ainsi qu’un réseau important d’aires cérébrales, situées dans les deux hémisphères et impliquées dans la mémoire, le langage, la motivation, le plaisir, les relations sociales ou encore l’attention.
Et pousser la chansonnette, en particulier au sein d’une chorale, pourrait bien avoir des vertus très précieuses à tout âge. C’est ce que suggère une étude Finlandaise. Emmi Pentikäinen et ses collègues de l’université d’Helsinki ont ainsi recruté trois groupes de sujets âgés de plus de 60 ans. Un groupe de 48 sujets chantant dans une chorale depuis plus de dix ans, un groupe de 52 sujets ayant rejoint une chorale depuis moins de dix ans et un groupe de 56 sujets n’ayant jamais pratiqué le chœur. L’ensemble de ces participants a été soumis à une batterie de tests neuropsychologiques ainsi qu’à des questionnaires évaluant la qualité des interactions sociales et l’appréciation de leur état de santé général, détaille Le Monde.
Les résultats, vous les avez deviné : ils montrent clairement un avantage pour les membres d’une chorale. D’autres études ont d’ailleurs montré que la chorale réduit le niveau de stress et d’émotions négatives… Et augmente le niveau d’émotions positives et d’ocytocine, hormone bien connue pour son rôle dans l’attachement, les relations amicales et amoureuses. Sur le plan cognitif, la chorale améliore aussi l’état de santé de patients atteints de maladies neurologiques chroniques.
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