Chaque jour, Nova met un coup de projecteur sur une nouveauté. Aujourd’hui : « Party Like a human » de General Elektriks.
« Faire la fête comme un humain« , c’est un peu ce dont on a rêvé pendant longtemps. Après plus d’un an à se voir à travers des écrans, à jongler avec les couvre-feux, à devoir se fourrer des cotons-tiges dans le nez avant chaque réunion entre amis ou en famille, on sent que la pression relâche. Les fêtes fleurissent dans les parcs, les terrasses, les friches : lentement, les affaires reprennent et le contact humain aussi.
C’est tout ça que célèbre le nouveau morceau de General Elektriks, « Party Like A Human ». Le maître des claviers, connu pour avoir vécu aux quatre coins du monde, s’est retrouvé à Berlin pendant la pandémie. C’est là qu’il a, semble-t-il, composé son prochain album prévu pour septembre. Un disque qui revient sur des terres familières : une pop-funk électronique, pour party like it’s 2003, comme aux débuts de General Elektriks.
Mais l’humain est un animal angoissé, et Hervé Salters est, dans ce sens-là, très humain. Car, selon le titre, il n’y aura pas de retour à la normale pour la fête. Le soudain trop-plein de contact va de pair avec des questionnements existentiels, et plutôt que d’humains, l’électronique hachée et les voix d’automate de « Party Like a Human » suggèrent des formes plus robotiques. Ou plutôt des androïdes, qui organiseraient une teuf en pleine vallée de l’étrange. Un avant-goût névrosé et funky du prochain album du général.