Un somptueux court-métrage et des femmes de talents à tous les plans.
i- D, est un mythique magazine de tendances et de mode, engagé depuis toujours dans la promotion d’une génération ouverte et créative en confrontant dans ses pages les grands noms de la mode aux talents les plus prometteurs des scènes underground. Aujourd’hui I- D poursuit cet ADN et cette engagement avec une plateforme : The Fifth Sense en partenariat avec Chanel.
L’idée principale de cette initiative est une plateforme sensorielle, qui met à l’honneur la créativité des femmes en laissant des cartes blanches, en proposant des contenus éditoriaux et des projets vidéo et se propose comme un moteur et une vitrine à l’affirmation des femmes par la découverte de leurs réalisations dans les domaines de l’art et de la culture. Depuis 2015 la plateforme créé des rencontres et génères de l’émulation créative qui force à repousser les barrières entre les grands noms de la mode, du design, de la photographie, du cinéma, de la technologie et de l’art.
Cet engagement se fait au travers de 6 “hero projects”, œuvres pluridisciplinaires commandées à des femmes de talent.
Aujourd’hui c’est Alma Har’el, brillante réalisatrice qui utilise cette plateforme pour dévoiler un court-métrage JellyWolf, Avec Kiersey Clemons et Lisa Bonet alors que Natasha Khan (Bat for Lashes) a produit la bande originale du film. Casting d’envergure donc, pour un film qui révèle une version à la fois fantasmée mais qui fait pourtant sens de down-town Los Angeles. Le voyage devient alors olfactif, où les senteurs agissent comme des madeleine de Proust, les sens se mélangent et l’odorat devient vision, à la fois du monde mais aussi de soi, en tant que femme, tissant des liens forts avec les autres femmes qui ont fait sa vie, jusqu’à sa grand-mère.
L’ensemble est magnifiée par la bandes-originale pensée par Natasha Khan de Bat for Lashes) qui, pour l’occasion s’est lancé dans de nouvelles collaborations, notamment avec Emile Haynie sur l’opening theme JellyWolf. Mais aussi avec Toy, sous le non de Sexwitch pour le très bon« Ha Howa Ha Howa ».
En mêlant imaginaire, fiction et ambition documentaire, Har’el continue de tracer l’identité de sa filmographie depuis son succès à Tribeca en 2011 En s’entourant de la pétillante
Kiersey Clemons aussi brillante dans DOPE que dans Transparent et de Lisa Bonet figure emblématique de The Cosby Show, Har’el témoigne de sa force de direction, en faisant se fondre ses actrices à son esthétique pour un résultat spectaculaire… A découvrir ci-dessous.