Une carte du monde propose un voyage à travers temples et cathédrales.
Il y a quelques jours, un club situé dans la ville de Nabeul, au nord-est de la Tunisie, fermait ses portes suite au tollé provoqué par la prestation d’un DJ britannique, Dax J, qui jouait pendant son set un remix de l’appel à la prière.
La nouvelle a provoqué de vives réactions, dont celle du DJ italien Joseph Capriati, qui s’exprimait sur Facebook : « Le mieux, selon moi, c’est de ne jamais mixer de vraies prières avec notre culture musicale, et si tu veux produire un track avec un sens spirituel, il y a de nombreuses autres manières de le faire. »
De son côté en tout cas, le site d’archives sonores et d’art audio Cities and Memory tente de donner sens à une fusion entre musique électronique et sonorités sacrées. Il lançait il y a quelques semaines le projet Sacred Spaces.
Sons sacrés
Une carte du monde à partir de sons récoltés par 123 personnes sur les terrains de 34 pays différents. Elle permet de partir à la découverte de chants religieux, d’ambiances, dans des temples, cathédrales, ou encore des mausolées, et bien d’autres espaces, à travers les sons qu’ils émettent.
Sur le site du projet, on peut lire : « Sacred Spaces veut examiner le rôle joué par la spiritualité et la religion dans nos vies depuis des centaines d’années et explorer les similarités sonores entre les religions, et les différents types d’espaces sacrés à travers le monde. »
Certains de ces sons ont été retravaillés par des producteurs. L’intérieur d’une cathédrale ukrainienne se transforme comme ça, en dub industrielle :
Le projet a débouché sur un mix de 38 minutes mêlant les sons d’églises de Serbie, de France, du Maroc, de Grèce, et de bien d’autres pays. Il s’écoute ici :
Visuel : (c) DR