L’ombre, c’est l’avenir. La preuve aux États-Unis.
Avec les changements climatiques, les événements météorologiques extrêmes se font de plus en plus fréquents. A Miami, en Floride, on prend le problème au sérieux. En moyenne à Miami, le mercure dépasse déjà 40 degrés quarante jours par an… Et ces épisodes seront deux fois plus nombreux d’ici 2050, selon l’agence de presse Reuters. Pour affronter des canicules de plus en plus fréquentes, Miami a nommé une “haute responsable de la chaleur” : a chief heat manager. Une première au monde, nous apprend le site d’informations We Demain.
Jane Gilbert sera chargée de gérer les conséquences des températures extrêmes, et notamment de protéger la santé des habitants. “La chaleur est le tueur n °1 de tous les impacts du changement climatique”, explique la nouvelle “madame canicule” de la ville. Elle liste des problèmes de peau, de diabète, des blessures ou des vertiges au travail. on bureau prévoit notamment des aménagements pour rafraîchir la ville. Comme une couverture végétalisée offrant un peu d’ombre aux passants. Si ce titre de “Chief Heat Officer” est inédit, de plus en plus de collectivités recrutent des spécialistes pour affronter les conséquences du réchauffement, note We Demain. . Los Angeles a lancé un “bureau de mobilisation en cas d’urgence climatique” pour coordonner l’action de ses quartiers. La ville de Paris compte elle-même, depuis 2015, un “haut responsable de la résilience“. C’est aussi ça, lutter contre le réchauffement climatique désormais.