Aujourd’hui dans Vitamine So, la remontada d’un musicien australien.
Cette histoire de remontada, Sophie, ça se traduit comment en musique ?
Par un bon vieux comeback. J’ai hésité à vous jouer des artistes qui sans crier gare ont fait un retour sur scène après des années de silence, je me suis dit que ça ne marchait pas exactement avec le remontada d’Arnaud Montebourg, qu’on pouvait deviner depuis un petit bout de temps.
Alors j’ai choisi de vous jouer un morceau qui s’appelle comeback, l’équivalent anglophone de cette remontée spectaculaire. C’est un titre écrit par un musicien que j’adore parce qu’il est très bizarre. Il s’appelle Alex Cameron, c’est un musicien australien qui s’est fait connaître avec son groupe Seekae et qui est resté assez confidentiel.
Il y a quelques années, Alex Cameron décide de s’envoler pour Los Angeles parce que la vie artistique y est sans doute plus simple. Et c’est effectivement depuis les Etats-Unis qu’il se fait remarquer, avec sa drôle de voix cassée, son rock un peu bancal et sa pop pas si simple que ça. Il décide alors de faire un truc pas banal : ressortir un de ses albums qui en 2013 n’avait eu qu’un petit écho. Il espère qu’en 2016 ce comeback fera parler de lui et c’est le cas. Alex Cameron, en plus de chanter et de composer de chouettes mélodies, adore se déguiser, camper des personnages de vieux crooner ringard, de rock star lascive, d’artiste bordélique.
Sur ce disque il y a un morceau qui s’appelle “The Comeback” dans lequel il s’imagine comme une star déchue, en vieux briscard à qui on a tout piqué mais qui malgré tout y croit quand même. Et, franchement, c’est un super morceau.