Chaque jour, Nova met un coup de projecteur sur un titre. Aujourd’hui : “Me Myself and Dollar Hell” de Mild High Club.
Mild High Club est avant tout le projet d’un homme : Alexander Brettin, accompagné de plusieurs musiciens qu’il va rencontrer un peu partout dans le pays pour jouer avec lui en live. Multi-instrumentiste et jazzman de formation, l’artiste grandit et fait ses études supérieures à Chicago dans le midwest américain. En 2012, il commence à travailler seul sur ce projet musical qui accouchera trois ans plus tard d’un premier album, Timeline, sorti sur label Stones Throw. S’ensuit rapidement la création d’un second projet encore plus ambitieux et d’un album en collaboration avec le groupe australien King Gizzard & The Lizard Wizard, partageant le même amour que Bruttin pour la pop psychédélique.
Artistes pop aux multiples facettes, Alexander et sa bande reviennent pour un nouvel opus, Going Going Gone, sorti le 17 septembre et qui rassemble la pop californienne classique du collectif avec un jazz fusion qui laisse place à des influences électroniques. Cette richesse musicale est parfaitement dosée avec légèreté et une attention subtile à tous les détails de leurs compositions.
Cette même attention est apportée également dans l’écriture abordant des thèmes importants de la société américaine moderne tels que les armes à feu, le changement climatique ou encore la paranoïa.
Le premier single de l’album, Me Myself and Dollar Hell, possède la qualité principale que l’on attend d’un morceau de pop californienne : du laid back. Les guitares nous transportent en plein milieu des seventies, les synthés sont planants et les batteries avancent au rythme d’une voiture roulant sur Venice Beach le temps d’un coucher de soleil. Impossible de ne pas ressentir de la nostalgie à l’écoute de cette petite capsule temporelle de trois minutes.