Dey : « À La Réunion, les murs koz créole et il y a de plus en plus de femmes qui osent ! »
Quelques jours après la fin de la 3e édition du Réunion Graffiti Festival à Saint-Denis de La Réunion, Nova Lova invite à son micro deux piliers de la scène street-art réunionnaise : le pionnier Eko et la graffeuse femme debout Dey.
L’un a commencé à la fin des années 80, lorsque la déferlante graf’ a frappé l’île de plein fouet, quant à Dey, c’est grâce au hip-hop qu’elle a rejoint le mouvement. Au micro, tous deux reviennent sur ces foisonnantes années d’émergence mais se réjouissent aussi de la vitalité et de la créativité de la communauté street-art réunionnaise aujourd’hui. Ouverte et intergénérationnelle – de plus en plus de seniors se mettent au graf’ – la scène street-art a des choses à dire et en créole en plus : racines, Histoire, métissage, féminisme et regards sur la gestion politique de la crise sanitaire… Les murs de La Réunion parlent fort et les couleurs pètent, « comme le volcan » ajoute Dey ! Au point qu’un nouveau festival vient de voir le jour dans le sud de l’île, le Run Colorz Festival, dont la 2e édition conçue comme un tremplin se tiendra du 5 au 14 novembre.