Un nouvel EP dessine les vaste contours du son made in Boukan.
C’est l’un des labels les plus excitants de ce Paris qui ronfle. Celui d’une bande de potes de Cergy, une génération Post Internet qui s’est nourri de musique de vidéos Youtube en vidéo Youtube et de mixes Soundcloud en mixes Soundcloud, fascinée par le UK garage, par Londres et cette génération de Grime 2.0 qui explose au grand jour. Mais un label qui est aussi à l’image de ce Paris d’aujourd’hui, puissamment multi-culturel et tourné vers le monde et ses musiques.
Ce label compte faire du bruit, s’intitule Boukan records pour avoir un nom en forme de manifeste et compte une brillante figure de proue : Bamao Yende.
Bamao Yende est un producteur boulimique de musique, pluggé sur cet héritage colossal de la musique Africaine, du kwaito au Highlife du Kuduro au soukous. Tous ces genres qui aujourd’hui mutent à travers la musique électronique. En s’appropriant ces sonorités, Bamao Yende les dirige vers le club, en y instillant une énergie débordante qui l’a fait passer en quelques mois de la scène de la Java à celle de Solidays pour notre Nova Mix Club spécial ce week end.
Au delà de la scène, Bamao Yende produit aussi, notamment un tout nouveau projet, un EP 3 titres, Oussounga qui cristallise cette recette évoquée plus haut avec brio.
Le single, Kaba Uchi est illustré par un clip qui reprend les leitmotivs esthétiques du label.
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Visuel : (c) DR