Paysage défriché, morceau à rallonge, album à venir.
Il y a deux mois, on se passait en boucle « Thinking of a Place », ce morceau parfait pour une longue virée en bagnole sur la longiligne route 66 (ou sur n’importe quelle autre route d’ailleurs), qui étalait sa sensualité blues, rock et americana sur plus de 11 minutes jouissive à souhait. Ce morceau-là, porté par le timbre toujours dylanien d’un Adam Granduciel au top de sa forme, annonçait alors un retour, celui, attendu de The War On Drugs, le groupe de Philadelphie dont on attendait un nouvel épisode discographique depuis la parution de l’impeccable Lost In The Dream, album dont, le titre étant adapté, on ne s’était absolument pas échappé depuis trois bonnes années. L’addiction, la vraie.
Était ensuite venu « Holding On », et ce titre un poil plus « pop » (si l’on peut parler de pop lorsqu’un titre dure 6 minutes) qui ne faisait qu’accentuer l’attente, de plus en plus palpable. Attente confirmée, sans surprise, par la sortie ces dernières heures de « Strangest Thing » – qui n’est résolument pas une mise en musique de la série au nom quasiment pareil, signée Matt et Ross Duffer – balade de pop folk sensible et intense dont le clip se focalise sur un bâtiment défriché, reflet potentiel de ce qui trainait dans la tête d’Adam au morceau de l’écriture de ce morceau qui apparaîtra donc sur A Deeper Understanding, cet album dont on parle et qui arrive le 25 août chez Secretly Canadians. Et qui à se répéter : ici, on a franchement hâte.
Pour ceux qui voudraient également voir The War On Drugs en live (testé : ça plane), ça se passera le 6 novembre au Bataclan.
Visuels : (c) clip de « Strangest Thing »