inégalités et bande passante.
Selon les récentes conclusions de l’Organisation des nations unies, l’accès à internet serait de plus en plus inégal dans le monde. Un rapport de la Broadband Commission for sustainable development, note que si la vitesse de connexion est de plus en plus rapide dans certains pays, elle reste statique dans d’autres.
Comme le note Numerama, cela fait pourtant partie des 17 objectifs mondiaux du Programme de développement durable à horizon 2030 initiés par l’ONU. Celui-ci vise à réduire les écarts dûs à la pauvreté dans le monde, car un accès facilité à internet conditionne le développement des pays. Un cercle vicieux est à l’oeuvre lorsque les pays les moins développés souffrent aussi d’un accès réduit à la bande passante.
L’Afrique en progression
Selon les chiffres de l’ONU, près de 40% de la population mondiale est connectée à internet. Pourtant, une majorité habite dans les pays développés. En Afrique, moins de 20% de la population est connectée. Notamment pour des raisons économiques.
L’alliance pour un internet abordable, créée en 2013 et soutenue par certains GAFA, tente de remédier à ce problème sur le continent africain. Le but, comme le rapportait Le Point, est de faire passer le coût de la connexion internet à moins de 5% du revenu mensuel moyen de chaque pays. Le processus est efficace dans certains pays comme Maurice, le Maroc et le Nigeria. Le Bénin, avec ses 7% d’internautes en 2015 affiche une progression d’une dizaine de places dans le classement africain. Il reste encore du travail.