Et c’est un peu flippant.
Inscrite sur Tinder depuis décembre 2013, la journaliste Judith Duportail a demandé à Tinder de lui envoyer toutes les données collectées sur elle. Résultat, 800 pages dans sa boîte aux lettres et un voyage dans les tréfonds de l’application qui, comme elle s’en est aperçue « appâte ses utilisateurs pour qu’ils donnent toutes ces informations. » Non seulement ses « likes » et ses « matches », mais aussi ses données de géolocalisation, son orientation sexuelle, ses conversations, ses intérêts sur Facebook, son travail, ses photos Instagram (même après qu’elle ait désynchronisé son compte)…
« Tinder est souvent comparé à un bar rempli de célibataires. Mais c’est plutôt un bar rempli de célibataires choisis pour moi après une étude comportementale et une lecture de mon journal intime », écrit-elle. L’enquête est à lire en intégralité sur le Guardian.