Chaque jour, Radio Nova met un coup de projecteur sur un titre. Aujourd’hui : « Yeni Gün » de Selman Faris.
L’ombre avant la lumière. La formule ne date pas d’hier, mais convient, aujourd’hui, au parcours de Selman Faris, ce producteur dont on a pu entendre les productions affutées sur les disques de Nekfeu, Laylow, Alpha Wann ou Stromae (cool tableau de chasse, en effet) et qui se lance aujourd’hui dans des productions destinées à porter sa carrière à lui (chacun son tour).
Lui parle de « groove méditerranéen » et il a bien raison de le dire, car c’est effectivement ce que l’on ressent à l’écoute de ce morceau (le deuxième après le track « Tofas ») qui dit les origines turques (son père est musicien à Istanbul) de ce producteur manifestement biberonné, également, à grandes gorgées de funk (celui qui coule, pas celui qui mousse). L’alliance des deux fonctionne à merveille.
Plusieurs cultures… et la pratique de plusieurs instruments pour ce musicien qui chante, joue de la guitare, du saz, du piano, et même de cette flûte turque appelée ney que l’on retrouve sur ce morceau (« Yeni Gün », pour « Nouveau jour ») qui, et vous l’aurez compris, sent tellement bon les lendemains meilleurs et les fin d’après-midi soleil vibrant passé à Kadıköy (rive asiatique d’Istanbul) qu’il est devenu notre Nouvo Nova du jour.
On attend la suite avec beaucoup de joie et en se rappelant à quel point la patience est une vertu lorsque les perspectives sont belles.