Rendez-vous en bas, au coin de ta rue, dans ton rade préféré, ta salle de concert adorée, ta galerie chérie. Rendez-vous en bas parce que c’est aussi là qu’est la vie. En bas de chez toi, et tout en bas de la France, ici à Marseille et dans les environs, parce que c’est là que la pulpe est secouée !
Jeudi 10 :
• Les DJ’s de la team Borderline sont aux platines de l’Embuscade de la Major. « Parce qu’on est jamais mieux servi que par soi-même » comme disait le garçon de café à l’heure de l’apéro, l’Embuscade de la Major accueille les DJ’s de la Team Borderline qui investit le lieu chaque jeudi et vendredi. « On est sur de la soul, r’n’b, electro » comme disent les djeunz en vadrouille nocturne. « du standard, passe-partout qui fait plaiz’ !. ». Que demander d’autres ? (L’Embuscade de la Major – Place Albert Londres / Quai de la Tourette – 13002 – De 19h à minuit, entrée libre, résa possible au 06 24 51 14 38.).
• ARRoYo, un trio chez Aglaé & Sidonie. Dépaysant ne serait-ce que par son nom qui évoque ces veines de terre qui se remplissent d’eau après de fortes pluies dans les pays tropicaux, le trio ARRoYo (Jérome Mathevon au piano, Olivier Pinto à la contrebasse et Jérémie Martinez à la batterie) construit un répertoire qui fait la part belle à la spontanéité des musiques improvisées entre jazz contemporain, folk-rock et poésie comme en témoigne un premier album attendu sous peu, enregistré avec la participation d’Andrew Sudhibasilp à la guitare et Gaya Feldheim-Schorr au chant. (A 20h chez Aglaé & Sidonie – 18, rue Beauveau – 13001 – Entrée libre – Petite restauration et boissons à consommer sur place.).
Vendredi 11 :
• Antho Nabet passe aux platines de l’Embuscade de la Major. Antho, Anthony vous l’aurez deviné, Nabet est une vieille connaissance croisée à maintes reprises, faisant tourner ses meilleures galettes disco (et pas que) lors des soirées Darkness has never been so bright de la Dame Noir. C’est donc en toute “normalitude” qu’on le retrouve à l’Embuscade de la Major, Relatif Yann de la D.N. étant de la party au côté de Bordeline pour ces Embuscades du jeudi et vendredi sous la Major. (L’Embuscade de la Major – Place Albert Londres / Quai de la Tourette – 13002 – De 19h à minuit, entrée libre, résa possible au 06 24 51 14 38.).
• Ed Nodda est au Blum et ça fait boum ! DJ depuis des lustres, passé par Radio Grenouille où sous couvert de Beat Jewelers et au côté de Professeur Babacar, il co-animait à 4 platines, Il n’y a pas de Midi qui tienne, un mix afro-descendant comme on dit outre-Atlantique où ces musiques souvent taxées d’urbaines ont pris racine et se sont largement développées, avant de conquérir le monde. C’est en solo qu’on retrouve l’homme qui envoie les mains sur la galette dans un mix qui se déguste assis (dernière semaine) au Blum, cette nouvelle brasserie du haut de la Canebière, attenante au Cinéma ArtPlexe. (De 19 à minuit au Blum – 125, la Canebière – 13001 – Entrée Libre.).
• Temenik Electric et De La Crau fêtent ensemble à l’Espace Julien la sortie de leur album respectif. Attention, ce concert gratuit sur réservation affiche déjà complet. Et oui, c’est ainsi. Et si je vous en parle, c’est qu’on ne sait jamais entre covidés et cas contacts, ils se peut que quelques places se libèrent sur le tard. Mais revenons à nos moutons. Noirs comme le rock, ils bêlent avec l’accent car ils sont d’ici. En arabe pour Mehdi Haddjeri, le chanteur et guitariste de Temenik Electric. En occitan pour Sam Karpiénia, le chanteur et joueur de mandole et de guitare de De la Crau, qu’on a connu par le passé au sein de Kanjar’Oc, Gacha Empega, Dupain ou sous son nom en solo ou en trio – Forabandit – au côté de Bijan Chemirani et Ulas Urum Ozdemir. Ces deux formations trouvent aujourd’hui dans la langue chantée, une force, une énergie et une vitalité qui teintent leur rock. Si on souhaite le qualifier, le cerner sans l’enfermer, parlons des influences : U2 et ZZ TOP pour le premier, Camaron et le Velvet pour le second. Tous deux sortent leur album (Little Hammam côté Temenik Electric, Temperi pour De La Crau) et fêtent ça ensemble. Bravo ! (20h à l’Espace Julien – 39, cours Julien – 13006 – Je l’ai déjà dit, mais il vaut mieux se répéter c’est complet ! Rien n’interdit tout de même d’aller tenter sa chance.).
Samedi 12 :
• Les Tchicaos chantent l’âme lusophone à Coco Velten. Proposée par l’association Cap-Vert l’Avenir ce concert des Tchicaos est une sorte de voyage, d’aller-retour entre les Îles du Cap-Vert et le Brésil, deux nations lusophones qui partagent la particularité d’avoir nommé des musiciens au poste de Ministre de la Culture (Mario Lucio au Cap-Vert et Gilberto Gil au Brésil). Au menu, compositions et reprises funana, batuque, morna, coladera et bossa nova, samba… (Dès 19h30 à Coco Velten – 16, rue Bernard du Bois – 13002 – Entrée libre)
Dimanche 13 :
Deuxième édition d’Au Bout, La Mer… le rendez-vous dominical qui fait vibrer le Vieux-Port et le bas de la Canebière. S’il annonce la saison nouvelle, le printemps en l’occurence, ce rendez-vous dominical proposé par la Mairie des 1er et 7ème ardt de Marseille en collaboration avec Archaos-Pôle National du Cirque n’est pas une hirondelle même s’il survole mers et océans. Cette nouvelle édition d’Au Bout, La Mer propose pas moins de 5 spectacles, des animations et ateliers autour des discipline du cirque, ainsi que des balades urbaines et maritimes, un marché de producteurs locaux, un village associatif et une exposition de la photographe Yohanne Lamoulère au Théâtre des Bernardines. De quoi en prendre plein les yeux en regardant le large. Tout le détail du programme est ici. (De 10h à 17h – Vieux-Port, bas de la Canebière et environs jusqu’au Théâtres des Bernadines.).