Le beau bizarre dans le Café Nova.
Ce matin, nous plongeons dans un univers étrange, fascinant, fantasmagorique. William Z Villain, soit « Guillaume Le Méchant » pour l’adaptation française, vient du Midwest américain, et plus précisément du Wisconsin, quand il ne s’occupe pas de donner des leçons de musique, accorder des pianos, prendre soin de personnes handicapés ou encore cultiver son maraicher bio, cet étrange énergumène invente une musique unique, complètement à part qui pourrait bien être la bande originale d’un conte de Tim Burton. William Z Villain est un band à lui tout seul, un one man band, ses « ballades bizarres venues d’ailleurs » comme il les appelle lui-même, sont une espèce de peintures sonores où de souriants fantômes errent dans des endroits sauvages au son des criquets et des croassements de grenouilles. Un blues du futur qui invoque les esprits du passé grâce notamment à cette guitare hantée, une National Resonator trafiquée à huit cordes et née dans les années 20, et achetée grâce à un lègue de sa grand-mère. Le « beau bizarre », ça ne s’explique pas, ça s’écoute. Welcome Mister William Z Villain.