Cette semaine, La Potion vous entraîne sur les chemins du zen de Rebeka Warrior que l’on découvre sous un jour tout à fait inédit.
Au programme de cet épisode : méditation, qi gong, divination, sorcellerie, poésie, amour, mort et thé vert.
Tour à tour solaire, punk, sorcière, morbide ou dérangeante, Rebeka Warrior m’a toujours fait l’effet d’un mystère polymorphe. Voilà près de 15 ans que l’on suit la carrière et les métamorphoses de la musicienne, qui semble beaucoup s’amuser à brouiller les pistes, multipliant les projets depuis le début des années 2000, mais s’en tenant à la même formule magique : le duo, option électro.
Trash, avec Mitch Silver dans Sexy Sushi, romantique poétique baroque et savante avec la violoniste classique Carla Pallone dans Mansfield.TYA, ou carrément transcendantale en compagnie du cador de la techno Vitalic dans Kompromat.
Véritable bête de scène à la poésie brute et au cœur militant, Rebeka Warrior sait donc que l’union fait l’uppercut alors en 2020, Maman Wa – c’est son surnom de guru – réunissait autour d’elle une armée arc-en-ciel en créant WARRIORECORDS, qui, au-delà d’un label, se définit comme un collectif d’artistes et d’activistes culturels, queers et transféministes.
Le yin n’étant rien sans son yang, je vous propose aujourd’hui de découvrir Rebeka Warrior sous un jour tout à fait inédit. Car sous l’armure de guerrière, la fureur des BPM et des combats militants se trouve en réalité un être profondément mystique, en quête d’éveil et de sagesse. Rencontre chez elle, sur les hauteurs de Belleville à Paris.
Photo de Couverture Rebeka Warrior © Marie Rouge