Rendez-vous en bas, au coin de ta rue, dans ton rade préféré, ta salle de concert adorée, ta galerie chérie.
Rendez-vous en bas parce que c’est aussi là qu’est la vie. En bas de chez toi, et tout en bas de la France, ici à Marseille et dans les environs, parce que c’est là que la pulpe est secouée !
Mardi 8 :
Fanm Mizik de Laure Degras, vernissage à la Maison du Chant. Fanm Mizik, c’est 16 affiches, 16 collages, 16 musiciennes, 16 messagères et au final 16 portraits réalisés par Laure Degras, une des professeurs de chant de cette institution du milieu de la rue Chape. (Dès 18h à la Maison du Chant — 49, rue de Chape — 13004 — Pas encore de date de fin précisée — Entrée libre.).
Roda de Choro chez Aglaé & Sidonie. Rencontre de musiciens acoustique, la roda de choro est un moment d’écoute tant pour les musiciens conviés que pour le public convié, au point que les organisateurs de ce rendez-vous hebdomadaire itinérant évoquent l’état de méditation pour qualifier ces moments musicaux. Cette semaine, c’est Aglaé et Sidonie, bar, boutique des environs immédiats du Vieux-Port qui accueille cette parenthèse de bien-être. (Dès 18h chez Aglaé & Sidonie — 18, rue Beauvau — 13001 — Entrée libre, conso’ sans majo’.).
Petite Montagne, le solo de guitare folk de Pascal Charrier. Musicien et compositeur, Pascal Charrier présentera « son très joli de guitare folk intitulé Petite Montagne » précise l’annonce de ce mini-concert qui accompagne un des derniers jours, si ce n’est le dernier d’I see you, l’exposition de l’illustratrice et auteure belge Kitty Crowther. Pour découvrir les étonnants visages conçus par l’illustratrice et savourer le solo de Pascal Charrier, rendez-vous à l’Autoportrait, une galerie d’art installée dans un salon de coiffure. Etonnant, non ? (Dès 19h à l’Autoportrait — 66, rue des Frères Barthélémy — 13006 — Particpation libre.).
Le Makeda sort ses Elles, troisième et dernière soirée. Que cette ultime soirée de la trilogie Le Makeda sort ses ailes, affiche d’ores et déjà complet, permettra peut-être aux procrastineurs et procrastineuses de changer leurs habitudes. Parfois, il faut savoir ne pas attendre et s’engager. La sentence vise en plein cœur ceux qui comptaient célébrer cette journée de la Femme, en compagnie Flavia Cœlho, Siska et Sopical et qui se retrouvent à la porte. Cette soirée se fera sans eux. Sacrée soirée puisque la marraine du lieu qui répond toujours présente aux sollicitations du Makeda, sait qu’elle est ici chez elle. C’est une vraie relation qui s’est instaurée entre la musicienne et chanteuse brésilienne de Paris et les deux taulières du 103 rue Ferrari, une vraie relation aussi entre elle et le public marseillais qui apprécie de la retrouver au mic, juste accompagnée de son acolyte Victor, aux platines. Flavia retrouvera sur scène, Siska, elle aussi venue dans le plus simple appareil ; en duo mic et platines, en compagnie de Clem, inséparable depuis les années WatchaClan. Dernière participante : la comédienne et chanteuse Sopycal qui depuis la fin du premier confinement défend sur scène un répertoire de chansons qui font mouche. Je ne vous dévoilerais pas là le blaze des invitées surprises de cette soirée évènement mais sachez qu’elles seront nombreuses. (Dès 20h30 au Makeda — 103, rue Ferrari — 13005 – Trop tard, c’est complet.).
Mercredi 9 :
De temps en temps, une soirée à la maison… Qu’en penses-tu ?
Jeudi 10 :
Adieu La galère, le titre du Troisième œil feat. Alonzo, sur tous tes écrans… C’est ce soir à 18h que sort sur tous tes écrans, ceux de tes voisins et des voisins de tes voisins, le clip d’Adieu La Galère, titre qui réunit Boss One, Mombi, les deux tauliers du Troiz’ et en feat le couz’ Alonzo.
Ventilo souffle sa 20ème chandelle ! Qui se souvient des débuts de Ventilo, quand « avec de grandes ambitions et des moyens de fortune », cette petite équipe lançait son magazine culturel ? Qui s’en souvient ? Les anciens, évidemment ou les déjà plus très jeunes ! Et oui, car Ventilo, le mag’ qui souffle les nouvelles culturelles – les bonnes comme les mauvaises – sur Marseille et les environs, fête ce soir ses 20 ans. Le bel âge ! Aujourd’hui, 20 ans plus tard, toujours gratuit et disponible en papier, sur le net ou dans ton tél via une appli dédiée, Ventilo fait la fête avec le collectif Tropicold au Daki Ling, a.k.a. le Jardin des Muses qui lui aussi à 20 balais. C’est donc sur le dancefloor que ça va se jouer. Aux commandes : L U L U L A O, Why Pink?, Akzidance, Massue Moto et l’Amateur. Que du bon, du bon du bon anniversaire ! (Dès 19h au Daki Ling — 45A, rue d’Aubagne — 13001 — 3 € en prévente, 4 € sur place (+ adhésion au Daki Ling) — Dernière info : Ventilo offre un tote-bag à son nom aux 50 premiers arrivés et un badge à tous les autres.).
Raï Roots, l’hommage à Ahmed Zergui proposé par la Semaine du Raï à la Cité de la Musique. Auteur compositeur-interprète algérien, Ahmed Zergui est né en 1948 à Sidi Bel Abbes. Il meurt à l’âge de 35 ans dans un accident de voiture. Figure emblématique du raï, Ahmed Zergui a introduit la guitare électrique et la pédale wah-wah dans l’instrumentarium de ce genre musical en perpétuelle évolution. Bédouin – donc rural à sa source – le raï, porté par l’exode rural, a gagné les villes, s’est urbanisé et enrichi des apports des musiciens espagnols et juifs d’Algérie au fil du siècle dernier. Précurseur à plus d’un titre, Ahmed Zergui, a, non content d’avoir participé à l’électrification du genre à la charnière des années 70 et 80, été l’un des premiers voire le premier à apposer la particule de cheb à son nom, en opposition au cheikh (vieux), aux chioukh au pluriel qui trustaient la musique alors. Pour rendre hommage à ce créateur oublié et à son œuvre que d’autres se sont appropriée sans même souvent citer son nom, « le tuant une seconde fois » comme le précise le chanteur et guitariste Djamel Reffes à l’initiative de ce projet, trois musiciens de L’Orchestre National de Barbès (le bassiste Youcef Boukella, le chanteur et accordéoniste Mehdi Askeur et le batteur Maamoun Dehane),un percussionniste et le guitariste Kader Denedia ont rejoint le Djamel Reffes pour mener à bien ce projet phare de la Semaine du Raï. (à 20h30 — ouverture des portes : 19h30 — à la Cité de la Musique Marseille – 4, rue Bernard du Bois — 13001 — 12 €, tarif réduit : 8 € — La Semaine du Raï déroule sa prog jusqu’au samedi 12 mars compris.).
Shan, la rencontre inédite entre Pascal Charrier, Julien Pontvianne et Ariel Tessier à l’Eolienne. Après avoir présenté Petite Montagne, son solo à la guitare folk mardi soir dans un salon de coiffure (L’Autoportrait) des environs du Cours Ju ; Pascal Charrier retrouvent ses acolytes d’album, à savoir le saxophoniste et clarinettiste Julien Pontvianne et le batteur Ariel Teissier afin de célébrer la sortie de Shan, leur premier opus ensemble. Poésie des notes, des sons et de leurs textures, les musiques de ce trio (sans qu’aucun ne cherche à en occuper le centre) sont tissées d’improvisations sur le thème de la montagne. Avant le concert, Michaël Dian et les artistes et directeur du Festival de Chaillol (05) et partenaire du projet reviendront sur la genèse du projet et du disque . (A 20h30 à l’Eolienne – 5, rue Méolan et du Père Blaize — 13001 — Entrée libre, adhésion obligatoire : 2 € — Attention petit lieu, pensez à réserver.).
Shukran House Club au Flow. Une soirée comme un hommage aux dieux de la house et de la fête, une soirée qui réunit avec une régularité aléatoire Hazy Bong et Qahög. Le premier old timer du genre – 20 ans au compteur — est passé par les clubs du Caire où il a installé le genre ou d’Ibiza où il l’a défendu. Quant à Qahög, le second, c’est par le versant rave, qu’il a intégré la scène électronique il y a bientôt 7 ans ; orgaisant depuis les soirées Animals Industry. Quand il rejoint Hazy Bong sur les S.H.C. il met du coca dans son rhum, du tonic dans son gin et lève un chouya le pied sur la pédale à BPM. C’est lui qui se chargera de l’ouverture (23h/minuit). Hazy Bong, de la fermeture (2h/4h), et leur invité (House of Cajon), puisqu’invité il y a, du set intermédiaire (0h/2h). Mais qui est House of Cajon ? un batteur prénommé Romain passé aux platines par amour de la house et de ses volubiles excroissances afro ou latino. (De 23h à 4 du mat’ au Flow — 35, cours Honoré d’Estienne d’Orves — 13001 — 10 €.).
Vendredi 11 :
Jack de Marseille, pour se mettre en jambe, voire plus, à la Brasserie Communale. Si l’on est plus habitué à se laisser emporter par son mix au cœur de la nuit ou à son ultime extrémité, on est curieux, moi en tout cas, de découvrir comment le DJ qui inscrit le nom de sa ville sur les flyers du monde entier, va nous saisir aux premières heures de la soirée. Les Boomers le connaissent et l’apprécient depuis la fin des années 80 quand l’électro sous quelques formes qu’elle se présente réunissait que quelques afficionados. Quant à tous ceux qui l’ont découvert depuis, ils le considèrent comme un grand frère, de ceux qui t’ouvrent les oreilles et font bouger tes pieds dans son cas. Ses sets ont plus de rebond qu’une balle de tennis ! (De 19h à 23h à la Brasserie Communale – 57, cours Julien — 13006 — Entrée libre.).
Wahran – Marseille Dellali, la conférence à la Cité de la Musique Marseille qui vous dit tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le raï, sans jamais oser le demander. Wahran, c’est la capitale du raï ! C’est Menphis pour la country, Chigago pour le blues, Jerez de la Frontera pour le flamenco ou Kingston pour le reggae. Wahran – Oran dit-on de ce côté-ci de la Grande Bleue – et Marseille, sont deux sœurs jumelles : métisses, en bord de mer et populaires. Toutes deux ont lien avec le raï. Façonné dans la première, il a commencé à s’exporter dans la deuxième avant de gagner Lyon, Paris et même Londres où paraitra en 1988 Raï Rebels, une première compilation signé sur Earthworks, un label de Virgin. C’est par ici, dans des échoppes du centre-ville, à Belsunce principalement que transitaient les productions du bled, c’est parfois ici qu’elles s’enregistraient aussi, et c’est ici aussi que certains artistes et pas des moindres (Khaled…) ont séjourné un temps en arrivant d’Algérie. La conférence est animée par Fayçal Sahbi, un chercheur, spécialiste du rai. (A 18h30 à la Cité de la Musique Marseille – 4, rue Bernard du Bois — 13001 — Entrée libre — La Semaine du Raï déroule sa prog jusqu’au samedi 12 mars compris.).
Benzine : Plus de pétrole, mais que d’idées pour faire revivre le raï d’antan. La Semaine du Raï initiée par la Cité de la Musique Marseille ne pouvait pas se contenter de regarder dans le rétroviseur en chougnant que c’était mieux avant. Les programmateurs ont donc invité Benzine, un duo marseillais (Farid Belayat et Samir Mohellebi) qui ouvre la fenêtre de la 404 quand tourne dans le lecteur de cassettes aux bandes usées. C’est cette air frais que nos deux compères ont souhaité insuffler aux compositions de leurs ainés, dessinant de fait, de nouveaux habits aux musiques qu’il chérissent, sans jamais perdre l’âme de ce blues algérien. Benzine, bien mieux que le Pétrole ! (A 20h30 — ouverture des portes : 19h30 — à la Cité de la Musique Marseille – 4, rue Bernard du Bois — 13001 — 12 €, tarif réduit : 8 € — La Semaine du Raï déroule sa prog jusqu’au samedi 12 mars compris.).
Un week-end (aujourd’hui et demain) avec Alice Diop à la Baleine, au Vidéodrome 2 et au Gyptis. Alice Diop est une réalisatrice française qui signe des documentaires dit de société. Très tôt, encore enfant, elle s’empare de la caméra familiale pour filmer la vie qui se déroule sous ses yeux, ses proches au premier plan. La caméra devient vite sa meilleure amie et le plan s’élargit. Des études d’histoire, de sociolgie visuelle entecoupées d’une année sabbatique durant laquelle elle visionne quantité de documentaires construisent sa personnalité de réalisatrice. Elle qui a été grandi avec comme consigne parentale, « de ne pas faire de vague », apprend vite à contourner la reco’, non pas frontalement, mais par le biais de films aux récits partagés entre l’intime et l’universel. A l’occasion de la sortie de son nouveau long métrage, les cinémas La Baleine, Vidéodrome 2 et Gyptis projettent 4 de ses films — La Permanence (le 11 à 21h à la Baleine, ), La Mort de Danton + Vers la Tendresse (le 12 à 15h à la Baleine), Nous (le 12 à 20 au Gyptis) — et Wesh,Wesh qu’est-ce qui se passe ? un film de Rabah Ameur-Zaïmeche qu’elle présentera (le 12 à 18h au Vidéodrome 2). (La Baleine Marseille —59, cours Julien —13006 // Videodrome 2 — 49, cours Julien —13006 // Le Gyptis —136, rue Loubon —13003 — Aux tarifs habituels des cinémas.).
Samedi 12 :
Bad news !! L’hommage aux Medahates à la Cité de la Musique Marseille est annulé pour des raisons de santé. Malade Cheikha Rabia ne pourra se produire ce soir. Les places achetés seront remboursées. Pour savoir ce que la maladie reporte à un jour futur peut-être, voici le papier initialement mis en ligne… Presque au tempo de la Journée de la Femme, cette fin de journée et cette soirée enchainée avec un film, une conf’ et un concert, (le film et et la conférence dansée prévue dès 18h sont maintenues.) visent à rendre hommage aux femmes dans le raï, un genre qu’on dit grivois et sous l’emprise des hommes. Car sans les Medahates, sans ces groupes de femmes qui reprenaient des airs traditionnels, pas de proto raï, ni de pop-raÏ et encore moins de reggae-raï, de raï’n’b et surtout pas d’électro-raï, le raï 3.0. Tout démarre à 18h par la projection d’A little for my heart a little for my god de Brita Landoff. Proposée par le réalisateur et passionné de musique Nabil Djedouani, ce film-documentaire suit des groupes de Medahates à Oran au début des années 90. A 20h, une conférence dansée menée par la troupe Kif Kif Bledi, donnera à voir le rôle des femmes dans l’évolution de ses danses associées au raï. A 21h30, une des dernières grandes medahates de cette génération à se produire, Cheikha Rabia sera sur scène accompagné par un clavier et un bendir, pendant que nous tous, serons probablement déjà dans les travées, à répondre à ses injonctions, dansant entre les fauteuils. Celle dont le prénom signifie Printemps en arabe et Rage en espagnol a cette force qu’elle porte, transmets au fil d’un répertoire libre de toute censure. C’est pourquoi, elle apprécie la scène, « le seule endroit où je peux m’exprimer librement » confie-t-elle. Toute medahate qu’elle soit, Cheikha Rabia qui jouait de l’accordéon au côté de Rachid Taha sur le clip de son Barbès tourné il ya plus de 30, peut s’embarquer sur des prod où le rai de ces délicieuses mamies se frottent au rock ou aux funk de leurs petits-enfants comme en atteste Liberti, son album paru il y a une quinzaine d’années sur le label Dinamyte. (Dès 18h à La Cité de la Musique Marseille – 4, rue Bernard du Bois – 13001 – Un seul billet pour les trois manifestations à 15 € / 12 € en tarif réduit.).
Nkumba System en concert à la Mèson. Eux n’ont pas pas oublié les déplacements de population liés à l’esclavage et à la traite des hommes et des femmes du continent Noir, ils en savent les horreurs. Cela fait parti de l’histoire, ils en témoignent musicalement pour en dénoncer les effets induits, sans se flageller pour autant comme auraient tendance à sous-entendre les tenants de la pensée droitière et extrême droitière. Car, eux savent qu’au delà des drames humains, ces populations africaines ont laissés des traces durables dans le monde andin sous influence latine, ont influé en maints endroits sur la création musicale du continent américain, au nord comme au sud. A la tête de Nkumba System, le guitariste Guillaume Cros. Il a été formé aux musiques africaines et au bikutsi plus particulièrement, un rythme et une danse originaires du Cameroun par le vétéran Mama Ohandja installé à Marseille, avant de séjourner quelques années à Bogota, la capitale colombienne. Il a ainsi pu pister les traces des musiques africaines dans les musiques du sous-contient américain et de retour ici, a cherché à les conjuguer à nouveau. Ainsi naissait Nkumba System, un quintet à même de rapprocher en quelques titres afrique et Amérique du sud, à les emboiter dans un pas de danse. (Dès 19h30 à la Méson — 52, rue Consolat — 13001 — 12 €, réservation conseillée, petite jauge — Restauration possible et bar avant 20h30, l’heure du concert ou après).
Le festival Avec Le Temps boucle presque son édition au Makeda et Seb et Ju se chargent aux platines de ce qui ressemble à un after. Le 2 mars, Avec Le Temps ouvrait son édition 2022 avec les concerts de Bonbon Vodou – totalement jubilatoire et Melissa Laveau très en confiance, peut-être trop…Une vingtaine de concerts, ballades, rencontres plus tard, l’heure est presqu’au closing comme on dit quand on parle anglais ou que l’on veut faire genre avec au Makeda les concerts du rappeur québécois aux accents pop Franky Fade et de la Marseillaise Tessae qu’on ne présente plus puisque révélée par Booba et TikTok. A partir de 23h, Seb et Ju prennent les commandes avec un mix qui envoie ce qu’il faut de joie et basse pour te faire danser jusqu’à 4 du mat ! Ce n’est pas l’after du festival, mais ça en a tout l’air ! Ce n’est pas la clôture du festival puisque demain dimanche 13 Lonny et Léonie Pernet sont à Montevideo, que mardi 15, Since Charles présente au Théâtre Fontblanche à Vitrolles, sa dernière création; tout juste peaufinée en résidence et que le 21, c’est Musique Chienne qui en fait autant à l’Espace Culturel Busserine avec des écoliers de la métropole marseillaise avec qui elle a travaillé lors de plusieurs séances. (Dès 20h au Makeda — 103, rue Ferrari – 13005 — 12 € / tarif réduit : 10 €.).
Dimanche 13 :
Ecoute le souffle des grands espaces de Far East Unlimited à la Mèson. Far East Unlimited, F.E.U. pour les intimes, un duo strasbourgeois à sa création – guitare, mandole, sampler, effets et saxes alto et baryton – est depuis bientôt un an un trio ; depuis que le batteur Samuel Klein a rejoint Stéphane Galeski et Rémi Psaume. Débarrassé des contraintes des programmations, Far Est Unlimited pousse encore un peu loin son goût pour le hors-piste. Aux confins du jazz, des musiques africaines ou orientales, arrangé comme le serait un rhum bien macéré, d’un zeste de psychédélisme, leurs compos à l’exception d’une reprise – et pas des moindres – en fin de set, vous drivent vers les paysages grandioses de ce Far East sans limite. (A 20h30 à la Mèson – 52, rue Consolat — 13001 — 12 € — Ouverture des portes à 19h30 — Petite restauration possible avant le concert ou après.).