Un livre en forme de résistance à l’industrialisation de l’élevage…
Jusqu’à quand allons nous supporter de nous faire empoisonner ? D’un côté, l’industrie alimentaire, capable de tous les trucages pour fabriquer une sorte de « barbe à papa » alimentaire. De l’autre des administrations si contraignantes, qu’elles tuent toute initiative.
La France, dont les vocations artisanales et agricoles sont évidentes, n’est imbattable que dans des structures à échelle humaine, contrôlables, et de qualité suivie. La France est faite pour le haut de gamme.
On sait aujourd’hui que c’est la monoculture intensive et les pesticides qui ont tué des espèces entières de bananes, raisins, tomates, par épuisement de leurs résistances génétiques. Que la farine animale a créé le prion. Avant de changer le monde , il faut le comprendre !
Le nombre de tâches qui nous incombent est interminable. Pour de simples citoyens. Alors, quand on sait le travail qu’il faut pour élever des animaux, ajouter à cela des normes, des lois, des limites, des obligations, des contrôles et une administration galopante… Nous sommes ensevelis sous des dossiers !
Devons-nous tous nous plier à la société industrielle et à la sacro sainte technocratie ? Car il s’agit de notre assiette, de notre santé et longtemps, les médias ont totalement négligé ce monde agricole auquel nous sommes pourtant directement lié.
Souvenons nous des farines animales qui ont déclenché des épidémies dramatiques…Que savons-nous de la reproduction ? De l’abattage ?
Un livre illustré et plein de témoignages directs nous décrit ce parcours du combattant, et nous aide à comprendre le casse-tête des paysans-éleveurs.
On achève bien les éleveurs . Résistances à l’industrialisation de l’élevage. Coordonné par Aude Vidal, illustré par Guillaume Trouillard. Éditions L’échappée. 145 pages. 24 euros. Collection « Action graphique ».
Visuel : (c) Getty Images / Kypros