Ce weekend, on a fêté les 21 ans du premier album de Gorillaz et vu comme on a aimé ce disque sur Radio Nova, on se devait de célébrer cela !
Le disque sort en mars 2001 par ce groupe qui se présente comme un groupe virtuel, c’est-à-dire que ses musiciens s’appellent 2D, Murdoc Niccals, Noodle, Russel Hobbs et que techniquement, ils n’existent pas. Enfin si, dans la vraie vie on sait que derrière ce projet il y a deux cerveaux de la musique : Damon Albarn, qui a notamment monté un des groupes anglais les plus connus Blur et Jamie Hewlett, dessinateur de bd. Les deux sont amis, colocataires, et ils traînent parfois des heures devant la télé. Grand bien leur en fasse puisque c’est en regardant MTV qu’ils ont l’idée de créer de toutes pièces un groupe en cartoon.
Et c’est exactement ce qu’ils font. Avec la science du dessin et l’imagination de Hewlett, et la sorcellerie musicale de Damon Albarn qui a l’idée de s’entourer de collaborateurs de partout qui vont l’aider à tester d’autres choses que ce qu’il avait su faire avec Blur. Par exemple Dan The Automator, les Tom Tom Club, Kid Koala, Ibrahim Ferrer, Cibo Matto, Del the Funky Homosapien, autant de musiciens brillants, issus de la pop, du son cubain, du hip hop, de la disco, du rock psyché.
Et ce all star game musical va permettre à ce disque génialissime de voir le jour et de marquer son temps. Parce qu’il est extrêmement mélangé musicalement, ce qui est avant-gardiste en 2001. Qu’il parle de tout un tas de références ciné, visuelles, et que cette histoire de groupe fictif ne gâche rien à l’affaire et excite plutôt tout le monde.
Le résultat c’est un album qui se vend à des millions d’exemplaires. C’est aussi une blague aussi qui va durer dans le temps puisque Gorillaz ne s’est jamais arrêté. Mais c’est surtout une série de tubes qui n’ont pris pas l’ombre d’une ride 21 ans plus tard.