Ce matin, des paysages et un très beau disque à l’honneur, celui de Bonobo : « Black Sands » qui sortait il y 12 ans, un 29 mars 2010.
C’est un artiste qui vous a bercé plus d’une fois sur Radio Nova, le jour, la nuit, avec ses mélodies de ce qu’on appelle downtempo. Bonobo est un producteur anglais, Simon Green de son vrai nom. Il a commencé à la fin des années 90 et s’est rapidement fait connaître par la douceur de ses morceaux et l’inventivité de ses samples, puis de ses productions. Surtout en 2001, Bonobo signe sur l’excellent label Ninja Tune, il devient l’un de ses artistes phares et va participer à façonner l’esthétique du label.
Et 10 ans plus tard, voici donc son 4e album : « Black Sands » que les gens attendent avec impatience.
À en lire les critiques postées sur des blogs de l’époque, c’est un disque qui va en décontenancer certains et en convaincre d’autres. Décontenancer parce que Bonobo semble accélérer un peu le tempo, il teste d’autres choses et parce que son label imagine une promo XXL. Et aussi parce qu’après une fructueuse collaboration avec Bajka, il propose cette fois à la chanteuse Andreya Triana de le rejoindre.
Mais 12 ans plus tard, ce disque et ses paysages sont toujours là, dans nos cœurs et dans nos oreilles. Le petit vertige est passé et cet album est aussi devenu l’un de ceux qui représentent le mieux ce que Bonobo aime faire, les mondes qu’il dessine, les territoires qu’il rapproche dans ses studios.