Les lendemains d’élections ont souvent un arrière-goût de gueule de bois pour les électeurs.
Et d’un compte en banque en berne pour les candidats, qui n’assurent pas le remboursement de leur campagne. C’est classique. Même si cette année, on sent une pointe d’agacement, à droite comme à gauche, de la part des citoyens qu’on sollicite pour un remboursement participatif. Surtout, quand ladite candidate est la tête d’une fortune personnelle estimée à environ 9 millions d’euros. Alors c’est vrai, en période de crise économique et d’inflation, avec les mois qui nous arrivent, ce n’est pas forcément une priorité.
On va donc écouter Mayra Andrade ce matin. Avec « Comme s’il en pleuvait », un morceau génial, que vous avez souvent entendu sur nos ondes dans les années 2000. C’était à l’époque du premier album de cette chanteuse cap-verdienne. On découvrait sa poésie, sa voix, son lien aux traditions de son archipel et sa volonté de prolonger les héritages. Et dans ce classique de nos ondes, elle parle d’une reine déchue. Qui a connu la grande vie, les soupirants et les atours, les bijoux et les sérénades et qui doit se résoudre à ne plus être grandiose. Parce que « la providence et la jeunesse » dit-elle, ne durent jamais.
Ces très belles paroles ont été écrites par Tété, dont vous vous souvenez sans doute. Et cela vous rappellera probablement des souvenirs, et une étrange ressemblance avec l’actualité politique.