Le groupe de blues touareg fait son grand retour.
En l’espace de quelques années, la musique en provenance du Sahara, et plus précisément, ce blues touareg de ces grandes étendues désertiques, ont conquis le monde entier.
Tinariwen, Terakaft, Tamikrest, Les filles d’Illighadad, Bombino, Songhoh Blues autant de noms de groupe qu’ils soient du Niger ou du Mali qui ont fait résonner leur musique sur Nova mais aussi partout ailleurs.
La transe psychédélique des guitares touaregs connaît donc une reconnaissance toujours plus large. Il y a deux ans, c’est le groupe algérien Imarhan qui nous avait mis une immense claque entre quelques inspirations emplies de groove, et leurs accords de guitares qui invitent à la méditation. En 2018, l’essai est magnifiquement transformé. Aux influences rock ont été combinées un penchant vers de la quasi funk – et on oserait presque dire quelques tonalités disco – : il en résulte un disque d’une attitude folle.
Cette volonté du groupe est survenue après les expériences accumulées en tournée en Chine, aux États-Unis et en Europe. En s’enrichissant de musiques et de rencontres, le groupe décide de faire infuser sa musique originelle, l’ « assouf » (qui signifie en tamasheq la « solitude », la « nostalgie »), et qui fait la synthèse entre le blues, le rock et la musique traditionnelle touareg, dans de la musique qui fait partie du patrimoine universel.
Toute l’intelligence du disque se retrouve là : parvenir à faire s’immiscer la nostalgie, les racines, les mélodies du sable dans les musiques d’ailleurs. Ne pas se recentrer sur soi-même, mais s’ouvrir à toutes les altérités, sans jamais pour autant s’oublier. Un tour de force abouti sur cet album, Temet, qui a été composé avec l’aide d’Eyadou Ag Leche, du groupe Tinariwen.
La conquête du monde continue donc.
Nous vous offrons des exemplaires de l’album, le mot de passe pour le remporter est sur les dunes de la page Nova Aime.