Et dévoile le clip d’« El Ndjoum », en exclu sur Nova.
En 2015, il y a trois petites années, Sofiane Saidi, originaire de Sidi Bel Abbès en Algérie mais résident parisien depuis un moment, sortait El Mordjane, album de « rai électrique » (la formule avait été pensée dans les années 80 par le groupe Raïna Raï, culte), habité et poétique, qui s’avérait être son premier album entièrement personnel. Sofiane Saidi, ami de la maison Nova, trainait pourtant dans les parages depuis un moment.
On l’avait ainsi vu, fin 80’s, aux côtés du rap de Tukuleur, dans les années 2000 avec le producteur électro Naab, puis avec Ali Dragon, avec l’oudiste Smadj, avec l’Égyptienne, moderne, Natacha Atlas, ou plus récemment encore avec Acid Arab (Guido Minisky et Hervé Carvalho), chez qui il posait sa voix sur « La Halfa », le plus grand morceau de l’excellent album Musique de France.
Mais bosser avec les autres, quand on aime ça, on recommence. Ainsi, et plutôt que de repartir sur un album perso, Sofiane Saidi s’apprête à sortir, le 30 mars, un disque aux côtés de Mazalda, bande de musiciens lyonnais passionnés de musique rai (le lien originel est là), mais aussi d’afro beat, rock psychédélique, groove ethio-jazz ou de funk actuel. De cette rencontre fortuite et inspirée, et mise dans la boîte par le producteur Julien Princiaux, sont nés huit morceaux et l’album El Ndjoum, présenté aujourd’hui par l’intermédiaire d’un morceau éponyme clipé, instant de rai moderne qui se danse, qui se ressent, et qui s’écoute en exclusivité, sur Nova.
La suite arrive bientôt, et notamment en live, puisque Sofiane Saidi et Mazalda seront à l’affiche du festival Banlieues Bleues (5 avril), avant de partir en tournée dans la foulée. Les dates par ici.
À réécouter aussi, le passage de Sofiane Saidi aux Nuits Zébrées, l’an dernier, au Bataclan. Et son live dans Néo Géo.
Visuel : (c) capture d’écran du clip