Rendez-vous en bas, au coin de ta rue, dans ton rade préféré, ta salle de concert adorée, ta galerie chérie. Rendez-vous en bas parce que c’est aussi là qu’est la vie. En bas de chez toi, et tout en bas de la France, ici à Marseille et dans les environs, parce que c’est là que la pulpe est secouée !
Mardi 14 :
Vivre en squat : une fatalité à Marseille ? Vernissage ce soir l’expo de Marie de Neyman est vernie ce soir à la Mairie des 4ème & 5ème arrondissements de Marseille. Pas une table ronde, ni même un débat, mais une expo photo réalisée par Marie de Neyman qui n’est ni une squatteuse, ni une journaliste-reporter, mais une citoyenne intéressée par la vie de ses semblables, intéressée et impliquée, une citoyenne qui a le temps d’aller à la rencontre de l’autre, de discuter, d’échanger, de chercher des solutions et de témoigner. Proposée avec la complicité de la Marie du 3ème secteur, en plein air dans sa cour intérieure, cette expo s’intitule comme le dossier rédigé à la fin de la trêve hivernale par le collectif Alerte PACA où il est question d’ultra-précarité et de sans-abrisme. (Vernissage à 18h30 à la Mairie des 4ème et 5èmearrondissements de Marseille — A voir jusqu’à fin août aux heures d’ouverture de la Mairie — 13, square Sidi Brahim — 13005 — Entrée libre.)
Mercredi 15 :
Vino Y se Fue pour la première Vague de concerts à la Plaine. La Vague de concerts sur la Plaine annonce un été musical sur la célèbre et très populaire Place Jean Jaurès dans le respect du sommeil de ses habitant.e.s, puisque les concerts programmés par La Plaine des Fadas – « une asso à but non lucratif qui vise au travers d’activités culturelles et/ou ludiques à créer des espaces d’échanges et de partages sur la Plaine entre riverain.e.s habitant.e.s, commerçant.e.s et passant.e.s de tous âges et toutes origines sociales » comme le précise leur page FB – et musicien.ne.s de la scène locale auront lieu entre 18h30 et 20h30. Pour ouvrir le bal qui aura lieu un mercredi sur deux, Vino Y se Fue, une formation d’ici aux inspirations cumbia et chicha. Non pas la fameuse pipe, mais la musique latine, ce dérivé de la cumbia aux accents psychédéliques. (De 18h30 à 20h30, place Jean Jaurès — Marseille — Gratuit.)
Jeudi 16 :
Mozart vue d’ailleurs. Mozart et son célèbre Requiem en ré mineur vu de l’autre côté de l’Atlantique par le jeune chorégraphe afro-américain Kyle Abraham et les danseurs du A.I.M by Kyle Abraham, sa compagnie. Le propos militant du chorégraphe, nourri depuis la création de la compagnie en 2006 par les histoires et les cultures des peuples afro-descendants en Amérique, est fortement impacté par la musique. Ses chorégraphies croisent les registres : des grands écarts et piqués de la danse classique aux head-spins et autres figures des danses urbaines. Ainsi ce Requiem, revisité avec la complicité du DJ et producteur Jlin et d’une dizaine de danseurs, a été créé l’an passé à New-York. Il débarque à la Criée – une première en Europe – à l’invitation du Festival de Marseille, pour deux représentations. (les 16 et 17 juin à 2030 à la Criée TNM — 30, quai de Rive Neuve — 13007 — 10 €, 5 € pour les moins de 12 ans.).
Soirée de soutien au Jamaïcain Putus Roots au Molotov. C’est en soutien au Jamaïcain Putus Roots, né Delroy Wilson, que des musiciens des scènes reggae-ragga aubagnaises et marseillaises se réunissent afin de réunir quelques fonds ; le vaillant musicien et chanteur ayant été récemment victime d’un AVC, à l’âge de 66 ans. Les liens entre certains de ces musiciens et celui qui fut un des membres des Mystic Revelation of Rastafari, remonte à la fin du siècle dernier, lors d’un premier voyage dans cette petite île des Caraïbes. Naitra United for Jamaïca, un projet transcontinental de construction d’un centre culturel à Rockfort, le quartier de Putus Roots à Kingston. Toute l’histoire est racontée dans le documentaire, à découvrir ici. Ce lien fraternel s’est renforcé au fil des années. Jo Corbeau, Papet J (Massilia Sound-System), Sista B et Léo (Raspigaous) ont répondu présent à l’invitation du Kabba Massa Gana SoundSystem qui organise cette soirée de soutien à leur ami chanteur, un homme « qui chante comme il vit et vit ce qu’il chante » comme le précise le docu. C’est le K.M.G. qui se chargera de faire tourner et résonner les riddims pour les MCs. (De 21h à minuit au Molotov — place Paul Cézanne — 13006 — 10 €, pas de prévente.).
Vendredi 17 :
Au Large démarre à la Friche La Belle de Mai. Au Large est un festival proposé pour la deuxième année consécutive par un conglomérat d’opérateurs culturels. C’est classe “un conglomérat d’opérateurs culturels”, et surtout plus court que de les citer un à un : La Mesón, un centre de formation flamenco le jour et salle intimiste de concerts avec petite restauration le soir ; Comparses et Sons, un organisateur de concerts en terre aixoise mais pas que ; Le Cabaret Aléatoire, un des opérateurs musicaux et salle de concert/club de la Friche la Belle de Mai et le Mounguy, un bar de quartier fréquenté par des gens de partout. Avant même d’embarquer au Théâtre Silvain pour deux soirées de croisière les 24 et 25 juin, le festival propose ce soir, Une Nuit Au Large, un 19h / 5h du mat, du toit terrasse de la Friche au Cabaret Aléatoire en formule club. Dès 19h, la pop mutante, énergique pour ne pas dire engatsée du duo marseillais Social Dance donnera le la de la soirée. En attendant que les étoiles tapissent le ciel, le projet Furie SoundSystem qui allie beats électros et ouverture au monde nous catapultera au Brésil, un pays où la fête est histoire de dignité. A 23h, on peut prolonger au Cabaret Aléatoire avec le solo entre pop chantée et électro de Léonie Pernet entendue en Chambre Noire à la fin de l’année dernière. Passée du rock à l’électro, la marseillaise Mila Dietrich qui était la semaine dernière sur la scène de Marsatac, prendra le relais, un pied en avant histoire de marquer le tempo de sa tek sombre froide et entêtante, avant que Sara Singer, passée un temps par Marseille où elle partagea un studio avec Nasser, French 79 et Date with Elvis, boucle la soirée. Il sera alors 5h du mat et nous serons tous alors Au Large, prêt.e.s à embarquer la semaine prochaine pour deux soirées (vendredi et samedi) au Théâtre Silvain. (De 19h à 23h sur le Toit Terrasse de la Friche, de 23h à 5h au Cabaret Aléatoire — Friche la Belle de Mai, 41 rue Jobin — 13003. — 5 € sur le Toit Terrasse, 10 € au Cabaret Aléatoire, Pass 3 jours : 50 €.).
Caravanserail, un abri pour les musiciens du monde au Théâtre Silvain. Aujourd’hui et demain, le Théâtre Silvain accueille des musiciens du Monde entier à la l’invitation de la Cité de la Musique Marseille. Ce soir, ouverture de soirée avec la chanteuse brésilienne et joueuse de rabeca, un violon du Nordeste, Renata Rosa. Elle est rejoint pour ce concert par son compatriote percussionniste Sergio Bacalhau, installé ici depuis des années. Si l’on garde un pied sur le continent sud-américain et ses musiques afro-latines, avec le projet Radio Tutti et Barilla Sisters, c’est dans un grand écart qui propulse le second au sud de l’Europe, pour s’intéresser aux chants des femmes du Sud de l’Europe. Un croisement inédit ! Expert lui aussi dans l’art des croisements et des rencontres, l’Haïdouti Orkestar mettra le point final à cette première soirée. Cet ensemble cuivré se moque des frontières, partageant avec euphorie des airs de l’Orient populaire, des Balkans à l’Asie Mineure. (De 19h à 23h au Théâtre Silvain — 2, chemin du Pont — 13007 — 20 €, tarif réduit : 15 €, – de 12 ans : gratuit, Pass 2 jours : 30 €.).
Pierrette et ses Payettes surfent sur la Voie Maltée. Trio Marseillais composée de Sandra Richard, Sanae El Bajnouni et Kader Denednia, Pierrette et ses Payettes revisitent le sega, genre populaire dans les années 60 et 70 dans l’Ocean Indien et tout particulièrement sur l’île de la Réunion, dont est originaire Sandra Richard. Leur nom est un hommage à la ségatière Pierrette Payet qui a enregistré de nombreux succès au siècle dernier. Leur propos n’est pas de livrer une copie conforme des titres qu’il reprennent mais de se les approprier, de prolonger le métissage emblème de cette île, jusque sur les rivages de la Grande Bleue et même d’intégrer au côté du kayamb, du triangle, du rouleur (tambour), le mandole et le bendir algériens. Ça se passe comme ça à Marseille ! Ils auront ce soir un invité, en la personne du rouleur (gros tambour réunionnais et par extension nom du musicien qui en joue à cheval sur l’instrument) Samuel Foudrin (Dès 21h à la Voie Maltée, un bar à bière comme son nom le laisse deviner — 7 rue Crudère — 13006 — Entrée libre.).
Samedi 18 :
Siska et Jo Keita, en show-case chez Galette Records. Comme dans le générique d’Amicalement Vôtre, rien ne prédisposait Siska et Jo Keita à se rencontrer. La première, Marseillaise a, avant d’affirmer sa propre identité et de revendiquer le blaze de Siska, été pendant plus d’une dizaine d’années, la chanteuse de WatchaClan, un combo marseillais militant qui a rempli les salles de concert de France, de Navarre et d’Europe. Quant à Jo Keita, Africain bourlingueur, lui n’a posé ses valises sous le regard de la Bonne Mère que depuis une dizaine d’années, même s’ils sont nombreux ici à penser qu’il a toujours vécu là. La musique a fait le reste. Ensemble, ils ont réenregistré Fragile, un titre extrait de Mauvaise Graine, l’album de la chanteuse sur lequel il apparaissait avec un feat du chanteur lyonnais Sir Jean (Meï teï Shô, NMB afrobeat Experience…). Sur le clip https://youtu.be/WokiJwWDUUk, leur complicité est naturelle. Pas étonnant donc de les retrouver ensemble chez Galette Records, pour ces show-cases oragnisés dans le cadre du temps 2 du Disquaire Day, ce Off qui prolonge la journée 23 avril dernier. Evidemment, leurs vinyles seront en vente sur place parmi les nombreuses autres références, tous genres confondus, de la boutique que les passionnés de sons du quartier et de plus loin connaissent bien. Attention pour ceux qui ne seraient pas venus visiter l’antre des frères Gilles (Teddy et Olivier) depuis quelques mois, Galette a roulé sa bosse et ses rondelles de cire noire, quelques pâtés de maisons plus loin. (De 16h à 20h chez Galette Records — 7, rue des Trois Frères Barthélémy — 13006 — A ouf.).
La Soifferie souffle sa première bougie. Sur la place Paul Cézanne, on y boit, on y mange et on y danse. Les buveurs connaissent la Soifferie qui fête ce samedi son premier anniversaire. Dès 18h, X-Ray retrouve ce quartier où il ouvrait, il y a un peu moins d’une trentaine d’années, à quelques rues de là, Disc’Over, une petite échoppe de disques reggae. C’est donc ce spécialiste du genre jamaïcain qui sera aux MK2 jusqu’à 20h, laissant ensuite les platines au duo Brain Gymnastic (Djon Bull & Bwi-Bwi) plus porté sur la house et les musiques électroniques. Sur la Place Paul Cézanne, on y boit, on y mange et on y danse ! (Dès 18h à la Soifferie — 8, place Paul Cézanne — 13006 — Entrée libre.).
Caravanserail, deuxième et dernier soir au Théâtre Silvain. Si hier au Caravanserail, on pouvait claquer le carton sur la table en apostrophant ses voisins de table d’un « belote » qui marquait les esprits… Aujourd’hui, c’est un « rebelote », claquant, cinglant accompagné d’un « dix de der » qui évite la surenchère. Ce soir c’est la Mossà, un quintet vocal et percussif féminin, qui de chant en chant, s’amuse à découvrir le monde et l’universalité de ses émotions. Plus tard, la koriste Sona Jobarteh, née en Gambie dans une famille de griot, et reconnue comme une virtuose de l’instrument aux 21 cordes, interprétera un répertoire composé de reprises piochées dans les chants déclamatoires de la tradition mandingue et de compositions personnelles. Elle est soutenue par un quartet dans la lignée des ensembles tradi-modernes des années 70 et 80 : basse, batterie, guitare et percussions. Des années qu’affectionne le chanteur et musicien Sofiane Saïdi, Algérien de Sidi Bel Abbès. Des années en or pour le raï algérien qui lui aussi vécut alors, une sorte de révolution avec l’avènement du pop-raï, raï 2.0 ou raî tradi-moderne si l’on veut. Avec Mazalda, Sofiane Saïdi a posé les bases du raï 3.0 frottant les rythmes des musiques des Medahates de l’Est Algerien aux grooves du monde et aux moyens de production actuels. Il est par ailleurs un des acteurs de la scène electro-raï, ou raï 4.0 au côté du duo Acid Arab ou en solo. Le raï est bien vivant. Il coule dans ses veines ! (De 19h à 23h au Théâtre Silvain — 2, chemin du Pont — 13007 — 20 €, tarif réduit : 15 €, – de 12 ans : gratuit, Pass 2 jours : 30 €.).
Moktar Gania & Gnawa Soul au Makeda. Joueur de guembri (basse entêtante gnawa) et chanteur Moktar Gania a grandi dans la tradition musicale des confréries gnawi, ces descendants d’esclaves africains dans les pays du Maghreb. Musique thérapeutique, elle donne lieu à des cérémonies, des lila durant lesquels s’opèrent des guérisons via la transe. Des Rolling Stones à Bill Laswell, en passant par Don Cherry ou Randy Weston, ils ont été nombreux à être envoutés par ces rythmes qui parlent aux ancètres, et entre en communication avec le monde de l’invisible. En trio, accompagné par le compositeur et guitariste Anoir Ben Brahim et le percussionniste et arrangeur Yacine Ben Ali, ils conjuguent sur un mode actuel, grooves africains des Gnawi et mélodies orientalisantes du Maghreb. Après le concert, Ben Arsenal (from Philadelphia-USA) aux platines mixera sur beats house, rythmes afro-latins et caraïbéens et chants tradis. (Dès 20h30 au Makeda — 103, rue Ferrari – 13005 — 17 €.).
Big Buddha jusqu’au bout de ta nuit. #Autopromo. C’est le plan qui va bien quand tout ou presque vient à fermer. Dès 1h30 du mat donc dimanche de très bonne heure, le Melting Potes ouvre les portes de sa cave avec aux platines, au fond, près de l’issue de secours, dans la pénombre qui invite à la danse, Big Buddha et ses rondelles magiques, débordantes de musiques d’ici et d’ailleurs, d’hier, d’aujourd’hui et demain. DJ au bilan carbone raisonnable, puisqu’avant entre 1h30 et 4h du mat, il se compte uniquement en litres de sueur transpirés aux sons des musiques afro-latines, grooves asiatiques, dabke, rébetiko, psyché-turc, afrobeat, banghra, musiques de la Caraïbe, balkan beats, rai, chicha, soukous, electr’oriental… Le monde est son dancefloor, son dancefloor est planétaire ! (Dès 1h30 jusqu’à 4h du mat au Melting Pot – 40, rue des Trois Rois — 13006 — Entrez libre, sortez en sueur !).
Dimanche 19 :
Vide-grenier, vide-cave et vide-dressing sur la Plaine. Depuis la fin des travaux, la Plaine a.k.a. la place Jean Jaurès a retrouvé vie en cherchant à conjuguer son histoire et son présent. Le retour du marché est pour beaucoup un symbole de son ancrage populaire, un ancrage que ce vide grenier vient conforter, en soulignant le besoin de recycler ce dont on ne se sert plus et qui peut contre quelques euros, avoir une seconde vie ailleurs, chez d’autres. Bien sûr, c’est aussi l’occasion de discuter, d’échanger, et qui sait même de marchander car le bon prix se définit toujours à deux dans ce type de commerce à ciel ouvert. (de 9h à 17h place Jean Jaurès / La Plaine — Pour tenir un stand : inscription à plainedefada@gmail.com.).
Lundi 20 :
7ème édition pour Refugee Food Festival. Le 20 juin est la Journée Mondiale des Réfugiés. C’est naturellement autour de cette date que s’étire depuis 7 ans déjà la Refugee Food Festival, une manifestation qui croise devoir humanitaire, gastronomie et lutte contre les préjugés. Marseille est avec 10 autres villes embarquée dans cette opération qui s’est donnée pour mission de valoriser les talents, compétences et parcours des personnes réfugiées, de favoriser leur insertion professionnelle dans les métiers de la restauration, et d’œuvrer pour une alimentation plus diversifiée et durable. Cette année, le Refugee Food Festival propose dans la cité phocéenne, une quinzaine de rencontres de chefs du 18 au 25 juin dans tous types d’établissements, de la brasserie ou cantine de quartier au resto étoilé, avec même cette année quelques boulangeries et pâtisseries et des interventions en milieu scolaire afin de sensibiliser les plus jeunes. Toutes les infos sont ici.
Mardi 21 :
40 ans déjà… 40 ans que le 21 juin est synonyme de grand bazar musical, de premier concert comme spectateur pour certains, de gueule de bois pour d’autres, de première virée entre potes sans les parents, de rite initiatique, de concert sans lendemain ou d’un début d’histoire pour des musiciens aux carrières contrariées ou pas. Il y en a qui la refusent et parlent de fête de la bière et de la merguez, d’autres qui ne la louperaient pour rien au monde. Jack Lang est de toutes, prêt à narrer par le détail, ses souvenirs, un a un, à une oreille compatissante, à un micro laissé ouvert et parfois même à un mur. Qui aurait dit à sa création, que ce moment improbable allait avoir une audience mondiale, que la Fête de la musique était contagieuse ! A Marseille, il y a les spots pour flâneurs où l’on va au p’tit bonheur la chance (La Plaine, Le Cours Ju’, Le Vieux-Port, Le Panier, l’Escale Borély ou juste en bas de chez toi) où l’on va les yeux fermés et les oreilles grandes ouvertes car on n’est pas à l’abri d’une surprise, d’une bonne surprise et ceux qu’on a repérés sur le net ou dans le journal, que le bouche à oreille a glissé dans le bon orifice et où l’on va en toute connaissance de cause.
• Anticlimax (et autres surprises) au Mousse de 18h à 2h du mat. le DJ joue au Mousse (30 Rue de la Paix Marcel Paul, 13001) et invite des potes aux platines de 22h à 2h du mat. Débonnaire et chaleureux ! On me glisse dans l’oreillettes qu’un concert en plein air est prévu de 18h à 20h, mais la transmission est trop mauvaise pour que je comprenne le nom du groupe… surprise donc. Par contre, j’ai bien entendu que le Mousse est le premier bar zéro déchet du Vieux-Port, une belle évolution dans ce quartier qui voit nombre de trottinettes finir dans le Vieux-Port. (De 18j à 2h au Mousse — 30, rue de la Paix Marcel Paul — 13001.).
• Muse et musique font la fête. La Muse (bar-resto qui fait face à Notre Dame du Mont) fête la musique avec : A.A est un live, une experience toute en impro, sans partition donc, entre clarinette, guitare et electribe (une machine pour faire court). Akzidance, le DJ, producteur et promoteur qui gravite autour du collectif d’ici Tropicold, est aux platines. 𝗛ugroove se chargera de boucler la soirée. Le résident des soirées Disco Boys mixe, croise, superpose galette de cire noire après galette de cire noire, c’est un détail pour vous, mais pour lui ça voulait dire beaucoup. (De 18h à 2h au 2, rue de Lodi – 13006.).
• Jazz des 5 Continents fête la musique à la Villa Gaby. Avec Yves Scotto en trio, Raphaël Imbert en sextet et une magnifique vue mer, depuis cette belle bâtisse au-dessus de la corniche ! C’est complet… mais bon, on ne sait jamais. (Dès 18h30 au 285, Corniche Kennedy — 13007.).
• Africa Fête profite de la Fête de la musique pour lancer la 18ème édition marseillaise de son festival, à Archipels. La Boutique éthique Archipels accueille en ouverture du festival Africa Fête, Ker Maloya, la chorale maloya de Marseille et le trio Vagabondaz Dann Kabaré qui s’inspire aussi de cette musique réunionnaise pour inventer son répertoire. Africa Fête est un poil plus vieux que la Fête de la Musique. Mamadou Konté, son regretté fondateur avait compris dès 1978, date de la première édition à Paris, que la musique et la fête rassemblaient, qu’elles étaient vecteurs de fraternité, d’échanges et de reconnaissance. Rien à changer !
• Le Blum fête la Musique. Au programme des DJs et des grooves soul, funk, disco, soulfull jazz, afro-hip-hop, des hot-dog, pizz’, cocktails, mocktails et pintes ! (125, La Canebière – 13001.).
• Marathon aux platines pour Seb & Ju au Massilia Pub. Un 7 heures de mix pour le binôme intouchable Seb & Ju. L’un, l’autre et les deux sont aux platines, du haut de la terrasse qui surplombe la rue Crudère et la transforme en dancefloor géant. (3 rue Crudère – 13006 de 19h à 2h)
• Block Party au bd Longchamp. A l’ancienne, platines vinyle, mixette, sono et tireuses à bières sur le trottoir. C’est la fête de la Musique sur le Bd Longchamp. Totalement chic ! (De 18h à 22h au niveau du 65, bd Longchamp — 13001)
• Arepas club et Sushi or not Sushi invite les musiciens de la Singular Tropique. Ay Ay Ay cumbia ! De 22h30 à minuit au 2 rue Henri Fiocca – 13001 (en face de l’entrée du Musée d’Histoire de Marseille.).
• Le collectif Planête 51 aux commandes du Baby. Un crew DJ d’ici dans le club de la Plaine pour finir la night et boire un dernier verre à la sante de la musique !
• Fouad Didi en trio (violon, mandole, derbouka) au souk de Nour d’Egypte. Beaucoup d’histoires judiciaires papillonnent en ce moment autour du Souk et de Nour d’Egypte… Rien n’est encore jugé. Puisque la présomption d’innocence marche pour les ministres et autres personnes influentes… c’est pourquoi en l’absence de décision judiciaire, je glisse cet event au Souk de Nour (2A, rue de Rome – 13001), le seul payant de cette liste. C’est un diner-spectacle sur résa (au tel 07.64.47.10.75 ou directement sur place — 39 €).
• Big Buddha et Edmond Hosdikian au Cochon Terrible. Ed Hosdikian, improvisateur démoniaque saxophoniste au son puissant et aux platines Big Buddha, le débonnaire de la paix aka ma pomme pour te servir dans un resta d’Allauch, Allauch… t’es un DJ et t’as pas de casque !?! (A partir de 21h au 11 Chem. Notre Dame des Anges, 13190 Allauch.)
• Fête de la soul music avec le Walkabout Sound System au Puyloubier. Antho, DJ Swarez est aux platines sur sa disco-mobile, son walkabout Sound-System « sur la place de ce beau village provençal !». Afro-jazz, soul, funk, hip-hop & more… Dès 19h !
• Fête de la Reggae-Music au Parc de Cantonne à Montfavet (Avignon). Strong Little Sound System meets Welders Hi-Fi, avec les caissons du Strong Little Sound System dans ce parc où les habitués des soirées Dub ont leurs habitudes. (De 16 à minuit au Parc de la Cantonne — Vallon de la Roquette — Avignon.).